A Paris Île-de-France, la reprise de l'activité touristique a particulièrement été portée par les touristes internationaux que ce soit en termes d'arrivées (+14,9%) ou de nuitées (+14,8%). Les touristes européens représentent plus de la moitié des arrivées hôtelières internationales (50,9%) malgré une diminution de leurs parts de marché (-2,5 points par rapport au 1er semestre 2016). Dans le top 10 des principales clientèles internationales, les Américains restent en 1ère position, devant les Britanniques, les Chinois, les Allemands et les Espagnols. A noter qu'avec 200 000 arrivées, la clientèle suisse n'apparaît plus dans ce classement au profit de la clientèle japonaise. La clientèle française a, quant à elle, également progressé (respectivement +6,4% et +7,2%).
Taux d'occupation moyen 71,9%
Au 1er semestre 2017, le taux d'occupation moyen (71,9%) est en nette hausse par rapport à la même période de 2016 (+6,0 points). Les taux d'occupation mensuels sont supérieurs à ceux enregistrés au 1er semestre 2016, l'écart le plus important étant enregistré au mois d'avril (+8,6 points). Les hôtels indépendants ont enregistré une progression plus marquée (+7,0 points) que les hôtels de chaîne (+5,3 points). Enfin, la hausse a été plus significative pour les établissements 3 étoiles (+6,6 points) et les hôtels 4 et 5 étoiles (+6,5 points).
Les chiffres d'affaires sont en forte augmentation à Paris avec des variations comprises entre +3,5% pour les hôtels de luxe et palace et +11,2% pour les hôtels haut de gamme. Pour le reste de l'Île-de-France, l'évolution du chiffre d'affaires est plus modérée avec d'une part, une stagnation pour les hôtels haut de gamme, et d'autre part, des variations comprises entre +2,3% pour les hôtels économiques et +2,8% pour les hôtels milieu de gamme. A noter que, hormis pour les hauts de gamme parisiens, les hôtels franciliens ont néanmoins diminué leurs prix moyens.
Prévisions
Plus de la moitié des professionnels interrogés (51%) jugent « bon » voire « très bon » l'état des réservations du mois de septembre 2017, 36% l'estiment « moyen » et 13% le considèrent « mauvais » voire « très mauvais ». À titre de comparaison, en septembre 2016 seulement 38% des professionnels l'estimaient « bon » voire « très bon ».
Près des trois quarts des professionnels (72%) prévoient à moyen terme une amélioration de leur activité, un quart (25%) une stabilisation et 3% une dégradation. A titre comparatif, ces perspectives sont meilleures que celles enregistrées en août 2016 (respectivement 64%, 20% et 16%).