Expatriation : cap sur la Belgique
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À 1 h 20 de TGV depuis Paris, la Belgique est l'un des pays frontaliers les plus accessibles. Immobilier abordable, taux de chômage plus bas qu'en France, espaces verts… Ils sont autour de 600 000 expatriés à y vivre aujourd'hui. Parmi eux, 10 % de Français vivent à Bruxelles.
![Près de 62 000 Français seraient installés à Bruxelles. Près de 62 000 Français seraient installés à Bruxelles.](/journal/emploi/2019-12/img/gettyimages-1014909476.jpg)
Près de 62 000 Français seraient installés à Bruxelles.
Capitale de l’Europe, Bruxelles attire beaucoup de candidats à l’expatriation. Près de 62 000 Français y seraient installés à ce jour. Selon un rapport de l’Institut bruxellois de statistique et d’analyse (IBSA), le nombre d’habitants étrangers issus des pays de l’Union européenne a d’ailleurs augmenté de 72 % en onze ans (entre 2005 et 2016). En tout, environ 600 000 expatriés vivent en Belgique.
Il faut dire que pour les ressortissants de l’Union européenne, la libre circulation des travailleurs implique une égalité de traitement en matière d’emploi. Pas de souci à se faire non plus pour la famille, qui bénéficie d’un “droit de séjour étendu”. Mais attention : il n’est pas pour autant si facile d’y décrocher un emploi !
Travailler en Belgique
D’un point de vue légal, c’est très simple : il suffit d’être de nationalité française et de s’inscrire auprès du service des étrangers de la commune où est situé l’établissement. Une carte de séjour vous sera délivrée pour une période de cinq ans. Attention : les impôts sont payables en France.
Dans quelles conditions ?
La rémunération est a priori plus élevée qu’en France. À noter toutefois que le temps de travail hebdomadaire est aussi plus long : 38 heures par semaine et 21 jours de congés annuels. Le coût de la vie est plus bas qu’en France. Se loger à Bruxelles est par exemple plus abordable qu’à Paris. S’il n’y a pas de smic en Belgique, il y a un salaire minimum fixé par les conventions collectives de travail pour chaque branche professionnelle. À cela, s’ajoute souvent un treizième mois.
Quelles langues sur place ?
En Belgique, on parle le français, mais aussi le flamand, et très souvent l’allemand et l’anglais. Un bon niveau de langues est fortement conseillé.
Conseils avant départ
Avant de s’expatrier, mieux vaut déjà avoir trouvé son emploi. Pour cela, pensez à consulter le Pôle emploi international et le site Eures. Si vous partez sans avoir signé de contrat, pensez à vous inscrire comme demandeur d’emploi auprès du Forem (www.leforem.be) pour la région wallonne, d’Actiris pour Bruxelles (www.actiris.be), du Vdab pour la région flamande (www.vdab.be) et enfin de l’Arbeitsam (www.adg.be) pour la région germanophone.
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