Des résultats apathiques pour Accor
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Après un troisième trimestre difficile, Accor n'envisage pas de redressement avant le deuxième trimestre 2010.
Le groupe Accor présentait fin septembre 2009 un chiffre d’affaires pour le troisième trimestre et les 9 premiers cumulés de 5,258 milliards d’euros, en baisse de 8,2 % à périmètre et change constants. Malgré une augmentation du chiffre d’affaires des services prépayés de l’ordre de 3,6 %, celui de l’hôtellerie a connu un recul de 10,7 %.
Pour le groupe, ces résultats médiocres sont le signe que la crise économique n’est pas terminée. Même les services prépayés - le joker du groupe - ont connu une croissance au ralenti du fait de l’impact de la baisse des produits financiers (à -25 % !) et de la hausse du chômage (moins de salariés voulant dire moins de titres à distribuer).
Dans l’hôtellerie, ce recul du chiffre d’affaires de - 10,7 % à fin septembre 2009 est lié non seulement à la baisse des activités du groupe mais également à la cession d’unités hôtelières.
Redressement prévu au printemps 2010
Le groupe entend néanmoins poursuivre sa politique de développement avec d’une part l’ouverture de 18 700 chambres à fin septembre 2009 et d’autre part l’intégration de l’hôtellerie Orbis. Par ailleurs, c’est en premier lieu l’hôtellerie haut de gamme qui est touchée de plein fouet par la crise, avec une baisse de -10,1 % du chiffre d'affaires au troisième trimestre à base constante, et ce même si elle a bénéficié de l’effet ‘mois d’août’ avec une augmentation de la clientèle loisirs. Paris reste la destination la plus touchée en termes de chute du RevPAR (-17,77 % contre -5,8 % pour la province). Enfin, même si au troisième trimestre, elle semble mieux résister que les autres, l’hôtellerie économique régresse aussi, à - 6,8 %.
Pour la fin de l’année et le début de l’année 2010, le groupe n’espère donc aucune amélioration, mais envisage un redressement vers les mois de mars/avril 2010.
Le groupe continue pour la fin de l’année à réduire la voilure avec dans le viseur 120 à 150 millions d’euros d’économie, et poursuit, comme devait le préciser Jacques Stern “l’étude sur la division du groupe en deux sociétés distinctes, qui sera présentée en février au prochain conseil d’administration”. Enfin, devait-il poursuivre, “aucune vente des murs n’est à l’ordre du jour aujourd’hui” même si beaucoup de projets sont à l’étude.
Évelyne de Bast |
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