Cure de jouvence pour l’Hôtel Christopher à Saint-Barth

Saint-Barthélemy (971 - Guadeloupe) Un nouveau style moderne et épuré, une nouvelle offre de restauration : autant d’éléments mis en œuvre pour repositionner cet établissement sur le créneau 4 étoiles luxe.

L’hôtel Christopher, anciennement sous enseigne Sofitel, a été racheté en 2007 par le groupe français, Pitch Promotion. Son p.-d.-g Christian Terrassoux a engagé une rénovation complète de l’hôtel pour le remettre sur pied. Son souhait : repositionner l’hôtel dans la catégorie des 4 étoiles luxe, notamment par le réaménagement complet du bar, du lounge et du restaurant le Taïno. Ouvert sur la mer, ce dernier offre une vue incomparable et un sentiment de sérénité à l’abri des embruns. En cas de pluie tropicale, des stores protégent les convives.

L’espace autour de la piscine a été aussi transformé. La plage a été totalement rebâtie en bois de teck et agrémentée de confortables transats à l’ombre des palmiers disséminés ici et là.

Les chambres n'ont bien sûr pas été oubliées. Onze d’entre elles ont été totalement transformées. Mélange de matières brutes (béton ciré, murs en pierre) et de meubles en teck et acajou. La salle de bains est conçue comme partie intégrante de la chambre. Pour les clients qui souhaitent plus d’intimité, il leur est possible de remodeler l’espace avec des claustras en teck. D’immenses tableaux contemporains viennent égayer ce style épuré. Pendant la basse saison, et attendant la seconde phase de travaux prévue l’année prochaine, 30 autres chambres et suites ont bénéficié d’un lifting complet. L’esprit colonial a été préservé et remis au goût du jour. Les chambres spacieuses (de 28 m2 à 62 m2 pour les suites) offrent toutes une vue sur la mer ou la piscine, ainsi qu’une terrasse privative, climatisée et agrémentée de confortables méridiennes.

Les travaux de rénovation et la direction de l’hôtel ont été confiés à Christian Langlade et à son épouse Sandrine, responsable des ventes et du marketing de l’hôtel. Celui-ci venait de finir sa précédente mission en tant que directeur du Sandy Lane à la Barbade. Fort de son expérience dans l’hôtellerie de luxe, ce Français est aussi titulaire d’un diplôme d’architecture hôtelière, ce qui lui permet de participer pleinement à la rénovation.

 

Une cuisine caribéenne

Pour compléter ce décor de bien-être, deux restaurants - Le Taïno et le Mango - proposant une cuisine raffinée d’inspiration caribéenne.

À leur tête, Philippe Bourgeois, chef de cuisine formé avec les compagnons du tour de France, est passé par de grandes maisons (Crillon, Ritz, Carlton…) avant d’exploiter pendant quinze ans son propre restaurant à Senlis (60). Christian Langlade l’a choisi pour relancer les restaurants de l’hôtel avec une seule consigne : faire de la cuisine des Caraïbes en privilégiant les produits locaux. Une nécessité économique quand on sait qu’il faut rajouter 7 € par kilo pour tous les produits importés par avion. Mais aussi un signe de qualité et de fraîcheur. Si les Saint-Jacques restent des produits incontournables et doivent être importées, le chef s’approvisionne en poissons auprès d’un pêcheur local.

À la carte, il propose du filet de vivaneau à la plancha, du wahou ou du mahi-mahi. Pour les légumes, il privilégie arbre à pain, patate douce et cristophines. Sa cuisine légère à base d’huile d’olive est plébiscitée par les Américains qui constituent 85% de sa clientèle.