La SLIH cherche bâtiments classés 3 ou 4 étoiles en centre-ville
Hôtellerie - vendredi 19 mars 2010 10:33
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Rouen (76) Avec l’ouverture de l’hôtel du Camp du drap d’or, un établissement 4 étoiles dans un site classé, en plein centre-ville de Rouen, la Société lilloise d’industrie hôtelière (SLIH) poursuit son développement.
![“Notre projet économique consiste à racheter des hôtels de caractère, de préférence classés et situés dans des centres-ville”, explique Jean-Claude Kindt, ici (à gauche) avec Hubert Verspieren, l'autre actionnaire de la SLIH.](/journal/hotellerie/2010-03/img/slihcorrige.jpg)
“Notre projet économique consiste à racheter des hôtels de caractère, de préférence classés et situés dans des centres-ville”, explique Jean-Claude Kindt, ici (à gauche) avec Hubert Verspieren, l'autre actionnaire de la SLIH.
![](/journal/hotellerie/2010-03/img/slih4.jpg)
Murs et fonds, toujours
Pour les dirigeants du groupe, l'histoire ne s’arrête pas là. “Nous poursuivons notre développement. Notre projet économique consiste à racheter des hôtels de caractère, de préférence classés et situés dans des centres-ville, d’une assez grande capacité, c’est-à-dire entre 80 et 120 chambres.” Pour augmenter le portefeuille patrimonial de la société, l’investissement comprend toujours murs et fond : “Nous avons toujours procédé de cette manière, rapporte Jean-Claude Kindt. En 1989, quand je me suis associé avec Hubert Verspieren, je ne possédais que 4 hôtels. Nous avons créé ensemble la SLIH, où nous sommes à parts égales. Aujourd’hui nous sommes arrivés à 10 hôtels pour une capacité de 800 chambres en tenant compte du fait que je viens d’en revendre deux sur Paris.” Pourtant, la société poursuit son développement. Ainsi, la SLIH envisage de se positionner dans le projet de rénovation de l’Hôtel-Dieu à Lyon, après avoir été écarté de celui de Marseille. “Nous regardons avec attention les résultats donnés par les observatoires. Il y a certaines villes où nous n’irons jamais. En revanche, d’autres offrent de véritables perspectives.” Aujourd’hui, alors que le groupe possède déjà 6 hôtels à Lille, il se repositionne sur un projet d’hôtel situé dans le centre-ville de la cité nordiste, dans un bâtiment classé monument historique et dont l’aménagement serait confié à l’architecte Wilmotte. “Notre critère, c’est de nous trouver à un heure et demie, deux heures grand maximum, de notre siège social, par n’importe quel mode de communication.” En revanche, plus question d’aller à l’étranger, même si la SLIH possède déjà deux hôtels en Belgique.
Avec ou sans marque leader
Aujourd’hui le groupe gère un effectif de 350 personnes, est implanté dans le grand quart nord-ouest de la France dans 4 villes - Lille, Le Touquet, Rouen et Paris). Mais dans ce climat changeant, où l’État vend ses actifs et les chaînes hôtelières, leurs murs, la SLIH pourrait bientôt présenter de nouveaux projets, avec ou sans marque leader, puisqu’elle possède déjà un Crown Plaza, un Holiday Inn et plusieurs Best Western…
Évelyne de Bast |
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