Annecy : une hôtellerie tirée par les catégories supérieures et qui investit de façon régulière
Hôtellerie - jeudi 24 février 2011 22:47
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Annecy (74) Bordée de territoires variés, de zones de moyenne et haute montagne facilement accessibles, et dotée d’un centre urbain historique de très belle qualité, l’agglomération d’Annecy bénéficie d’un environnement exceptionnel, au centre duquel le lac d’Annecy constitue à lui seul un lieu unique. De fait, l’activité hôtelière, quoique saisonnière, est lissée sur une bonne partie de l’année avec une clientèle très diversifiée.
L’Hôtellerie Restauration : Comment l’hôtellerie annecienne a-t-elle traversé la crise ?
Plutôt bien. 80% des hôteliers ont investi dans leur outil de travail ces trois dernières années et les montants dépassent dans la majorité des cas 100 000€. Plusieurs hôteliers ont même investi plus d’un million d’euros . Cette réponse à la crise, doublée d’une forte promotion de la destination ‘Annecy’ ont permis à l’hôtellerie du bassin annécien de s’en sortir mieux que d’autres.
Outre l’office de Tourisme d’Annecy et les offices de tourisme satellite qui jouent un rôle essentiel dans la valorisation de la destination, le LAAD (Lac d’Annecy Accueil et Découverte) fédère les professionnels volontaires, ceux-ci ayant ainsi accès à une centrale d’achat et au site internet lacannecy.com. Ce réseau de professionnels du tourisme renforce ainsi la destination « Lac d’Annecy ».
Les nouvelles normes de classement peuvent elles faire évoluer le paysage hôtelier ?
Comme dans d’autres agglomérations françaises, le paysage hôtelier va subir une mutation, en tout cas au niveau du classement affiché. Un tiers des 2 et 3 étoiles devrait ainsi monter en gamme, ce pourcentage risquant d’évoluer à la hausse dans les prochains mois.
Et l’échéance de la mise aux normes pour les personnes à mobilité réduites planifiée au 1er janvier 2015 ?
Cette mise aux normes concerne 80% du parc et constitue ainsi un véritable enjeu financier pour les années à venir compte-tenu de la complexité des immeubles (surtout en montagne et en centre-ville) et au regard des budgets d’investissement nécessaires pour y répondre.
| Jean-Yves Proust, directeur d’Headlight Consulting avec Tiphaine Beausseron |
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