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Le premier hôtel haute qualité environnementale à Lyon est un Golden Tulip

Hôtellerie - jeudi 17 mars 2011 10:15
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Cet hôtel 4 étoiles de 130 chambres construit selon les normes HQE (haute qualité environnementale) sur les hauteurs de Saint-Priest est situé dans un parc paysager dédié aux entreprises. Il sera le premier Golden Tulip ‘nouvelle génération’ en construction neuve en France.



Philippe Imberton , p.-d.g. de la SCSP,  devant la présentation du nouvel hôtel HQE Golden Tulip.
Philippe Imberton , p.-d.g. de la SCSP, devant la présentation du nouvel hôtel HQE Golden Tulip.

Le groupe SCSP dirigé par Philippe Imberton n’en est pas à son coup d’essai sur Lyon. Le Golden Tulip est le 11e établissement du groupe, qui compte notamment l’Hôtel Concorde de la Cité Internationale sur Lyon, l’un des plus fidèles franchisés Louvre Hôtels. Mais pour Philippe Imberton, cet hôtel est une première. Premier maillon d’une chaîne en devenir, Golden Tulip, rachetée récemment par Louvre Hôtels, mais aussi 1er hôtel HQE sur Lyon. “C’est à l’est de Lyon, que l’on trouve les dernières zones constructibles. Nous avons par ailleurs bénéficié du seul terrain où nous pouvions construire en hauteur.” L’environnement est favorable : “6 000 emplois sont répartis sur la zone dans le parc paysager, avec un accès direct par l’autoroute, et le tramway au pied de l’hôtel.” Sans oublier Eurexpo, et le parc technologique de Saint-Priest, “une zone dense de commerces et d’emplois où il n’existe sur ce créneau 3/4  étoiles qu’un seul hôtel, le Novotel de Lyon Bron”.

Une subvention de l’Ademe et le soutien de l’École des Mines

Mais le projet est très exigeant. Dans son appel d’offres, la mairie demandait un hôtel ‘propre’, répondant aux exigences environnementales. La société SCSP s’est associée à Hervé Vincent, un architecte local connu pour ses réalisations environnementales, et gagné le concours en 2007. “Nous avons présenté notre projet à l’Ademe qui l’a financé à hauteur de 200 000 €.” La SCSP et son architecte ont fait appel à l’École des Mines de Paris pour planche sur le projet. “ Dans sa conception comme dans son management, cet hôtel a été réalisé pour diminuer les coûts d’énergie, d’eau et de déchets.”

S’il en est encore au stade de la construction, l’établissement bénéficie d’un système de double isolation. Pour la ventilation, un dispositif double flux a été préféré, avec de l’air entièrement recyclé, d’où une économie réelle en chauffage et climatisation. Parallèlement, un système de récupération des eaux grises est mis en place. Créé par les étudiants de l’École des Mines, il divise par trois l’énergie nécessaire pour la production d’eau chaude en recyclant l’eau (des douches, notamment) dans des ballons situés au sous-sol et pouvant recevoir jusqu’ à 7 000 litres, qui les refroidissent avant de les évacuer.

De son côté, la production électrique est uniquement réalisée par des LEDS, diminuant la facture énergétique de l’hôtel de plus de 20 %. Enfin, il n’y aura pas de produits d’accueil individuels dans les chambres, ni de minibar, mais un modèle de télévision basse consommation. L’hôtel a prévu d’installer des vélos électriques à usage gratuit pour les clients.

Un investissement de 15 M€

Le restaurant (120 couverts) présentera un concept nouveau basé sur de la  restauration ‘naturelle’ et peu consommatrice de CO2. “Nous avons passé un accord avec l’institut Paul Bocuse, et les élèves de 3e année nous ont proposé différents concepts. Avec un ticket moyen à 25 €, nous ne devrions pas avoir de difficultés à remplir le restaurant” confie Philippe Imberton.
La décoration , comme pour tous ses autres hôtels, a été confiée à Régis Boulard, un architecte décorateur qui s’est inspiré des codes de la marque Golden Tulip. Avec son architecture élégante et aérée, l’hôtel est conçu sur 8 étages et doté d’un mur de végétation. Il devrait ouvrir en juillet prochain : “nous avons pris un peu de retard sur les façades”, précise Philippe Imberton.  Par ailleurs, ajoute-t-il, “le montage financier pour cet investissement de 15 M€ a été réalisé en crédit-bail pour un tiers avec Oséo, un tiers avec le Crédit lyonnais, et le dernier tiers avec la Lyonnaise de banque.”

Évelyne de Bast

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