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La Compagnie de promotion immobilière et hôtelière et Boissée finances gagnent l’appel d’offres de la porte de Vanves

Hôtellerie - lundi 14 février 2011 17:02
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C’est l’un des projets hôteliers phare de la Ville de Paris. L’établissement sera positionné en 3 ou 4 étoiles, et comptera près de 100 chambres.



Stéphane Bertheau, directeur général de la CPIH.
Stéphane Bertheau, directeur général de la CPIH.


Le Conseil de Paris a rendu son verdict le 8 février en attribuant la charge foncière de ses terrains situés porte de Vanves au duo composé par la CPIH (Compagnie de promotion immobilière et hôtelière) et Boissée Finances. Pour cette petite équipe, qui se trouvait confrontée à une dizaine de concurrents dont Vinci, c’est une réelle satisfaction.

Pour la Ville de Paris, le partenariat représenté par la CPIH et Boissée Finances était sécurisant. En effet, Boissée Finances, dirigée par Stanislas Rollin se trouve à la tête d’un parc de 70 établissements sous enseigne Accor, soit 7 000 chambres situées en France, Suisse et Belgique. À cela s’ajoute la marque Thalazur, une activité complémentaire en thalassothérapie. La société est aussi propriétaire de ses hôtels. “Nous sommes investisseurs-opérateurs, et nous investissons toujours selon un [même] montage, à savoir 75 % en crédit bail et 25 % de fonds propres”, déclare le directeur général de la société. Pour la Ville, une structure qui a donc du répondant.

 

Un appel d’offres plus simple

La CPIH est une société familiale spécialisée dans l’achat de terrains et dans l’immobilier. 80 % de ses activités concernent l’hôtellerie. “Nous travaillons en partenariat avec Boissée Finances, car nous sommes en totale confiance”, déclare Stéphane Bertheau, son directeur général. La CPIH est montée seule au créneau défendre ce projet. Le cahier des charges réalisé par la Ville de Paris était cette fois moins complexe “et surtout plus accessible aux hôteliers”, souligne Stéphane Bertheau. “Nous avons écrit une simple lettre précisant notre offre, accompagnée d’un dossier complémentaire sur nos deux sociétés”. La décision a été prise en quatre mois.

Pour Stéphane Bertheau, l’équipe CPIH-Boissée Finances a remporté la mise notamment parce que le dossier était simple : “Nous avons proposé la somme de 6,3 millions une somme relativement importante pour parer au problème du sol”. Pour les deux sociétés, ce projet était stratégique : “Le terrain est idéalement placé à proximité du métro, de la gare de tramway, de la porte de Versailles, et à quelques stations de Montparnasse voire de Saint-Germain-des-Prés.” La société de Stanislas Rollin possède déjà plusieurs hôtels dans Paris, dont le Novotel et l’Etap Hotel situé porte d’Orléans, le Novotel de la porte d’Asnières et l’Etap Hotel avenue Jean Jaurès dans le XIXe arrondissement, sans compter de nombreux établissements situés dans la petite couronne.

 

Une enseigne encore à définir

Aucune enseigne n’a encore été choisie : “L’hôtel sera positionné sur le créneau 3-4 étoiles, mais nous n’avons rien décidé pour le moment. En revanche, il devrait compter 96 chambres, un bar ouvert au public, un espace bien-être mais pas de restaurant.” En matière d’emplois, un partenariat sera passé entre la Mairie du XIVe et le lycée Guillaume Tirel pour recruter la trentaine de salariés prévus dans l’hôtel. Dans le mois qui vient, l’architecte devrait être choisi : “un concours que nous allons organiser avec la Ville de Paris”, explique Stéphane Bertheau.

Le tandem CPIH et Boissée Finances se déclare prêt à répondre aux prochains appels d’offres lancés par la Ville de Paris : “Nous sommes heureux et fiers, car gagner un appel d’offres sur Paris, ce n’est pas rien ”, souligne Stéphane Bertheau. Dans l’avenir, la CPIH espère bien multiplier ses partenariats et se développer dans d’autres villes : “C’est toujours une question d’opportunité et souvent une question d’hommes”, conclut son directeur.

Évelyne de Bast

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