Nouveau président du groupement des chaines de Provence,Loïc Fauchille voit Marseille-Provence en très grand
Hôtellerie - mercredi 13 avril 2011 08:43
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Marseille (13) A peine élu à la présidence du Groupement des hôteliers de chaines de Provence,le directeur général du Sofitel Vieux Port affiche son plan pour Marseille-Provence.
En novembre dernier,après la dernière grande grève des éboueurs,les patrons des grands hôtels marseillais affichaient leur colère de voir le tourisme d’affaires et de loisir fuir comme la peste une ville en proie à des mouvements sociaux à répétition. Publiée en avant première dans "l’Hôtellerie-restauration",puis,largement dans la presse locale,la« lettre aux élus"avait agité fortement la classe politique,habituée à des débats plus feutrés avec les hôteliers.Depuis,le soufflet de la colère est retombé et «l’heure est aux propositions,pas aux critiques »,affirme Loïc Fauchille, nouveau président de GNC Provence. Après l’ère Basciano (ancien DG du Pullman Marseille parti créé le complexe de loisir Légend’Aire), le GNC« qui représente 65 % du parc hôtelier» entend «prendre une certaine indépendance vis-à-vis de l’UMIH 13, dont il reste une composante.»Et il demande «que les chaines hôtelières soient davantage représentées dans toutes les instances où se décide l’avenir du tourisme en Provence.»
Un téléphérique au-dessus du Vieux Port
On l’aura compris,Loïc Fauchille n’entend pas faire de la figuration.S’il apprécie la campagne de communication «Marseille accélère» et « Marseille in the move » portée par la ville et l’office de Tourisme à Paris, Lyon et Londres, il veut aller plus loin. «Je souhaite désormais qu’on fasse la promotion de Marseille-Provence et pas uniquement de Marseille.C’est toute la Provence qu’il nous faut vendre. Pour exploiter tout le potentiel de cette véritable mine d’or, il n’y pas d’autre alternative que de jouer collectif. Institutions comme professionnels, nous sommes tous dans le même bateau et nous savons que pour être forts, il faut être groupés.»Il poursuit:«Ce n’est pas tout.Pour donner à Marseille-Provence la place qu’elle mérite et faire jeu égal avec des villes comme Barcelone, il faut rassurer une clientèle d’affaires qui souhaite sécurité,propreté et fiabilité sociale.Il faut aussi proposer des animations toute l’année et des infrastructures comme un téléphérique qui relierait les deux rives du Vieux Port,créer une promenade du Lacydon semblable à la promenade des Anglais à Nice, de la Tour CMA jusqu’à la Corniche. Il faudrait ouvrir des lignes de bateaux bus, permettre l’installation d’un casino,créer un Palais des congrès multifonctions les pieds dans l’eau avec une grande salle où l’on pourrait faire dîner 800 personnes, etc. Il conclut:«Pour faire du grand, il faut penser grand et à moyen terme.C’est comme cela que nous gagnerons des parts de marché à l’international et que nous pourrons agrandir et diversifier le parc hôtelier car Marseille ne sera jamais Monaco.Sans être une ville low cost, elle reste une ville populaire. »
Dominique Fonseque-Nathan |
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