Le Renaissance Paris Trocadéro de Marriott, un hôtel jardin tout neuf dans Paris
Hôtellerie - jeudi 9 juin 2011 09:44
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Les hôtels jardin sont relativement rares dans Paris. Celui-ci en est un vrai, avec son jardin de 1 200 m2 qui investit totalement les lieux.
Côté chambres...
... et côté jardin.
Propriétaire des fonds et des murs depuis 2009, le groupe Westmont Hospitality a donc choisi la marque Renaissance de Marriott pour gérer cet hôtel emblématique situé au 55-57 avenue Raymond Poincaré dans le XVIe arrondissement de Paris, entre les Champs Élysées et le Trocadéro. Les travaux ont duré quatre mois et s’élèvent à environ 8 M€.
Le résultat en valait la peine et porte la patte de Jean Philippe Nuel, qui est aussi un grand coloriste. Prenant pour thématique le jardin, il l’a déclinée à sa façon dans tout l’hôtel en jouant sur le vert et en misant sur les contrastes avec les tons crème et gris clair des couloirs et des chambres.
Effets de transparence
Dans le hall, les espaces ont été redéfinis avec des volumes plus plus généreux. En toile de fond, le bar tout en transparence garni de bouteilles aux formes multiples, vertes également ou transparentes.
Les chambres, elles, marient le gris poudré ou le beige crème. Les couleurs qui tranchent sont l’acajou des portes de placards et des chevets également dessinés par le designer, et le vert des fauteuils Interdécor Design. Enfin, un ciel de lit gris clair à la tête de lit, rappelle un paysage de sous-bois. Dans les salles de bains, les miroirs anti-buée d’Electric Mirror décorés comme des enluminures sont un élément de décoration à eux seuls. Les couloirs sont animés par des ‘moulures interrompues’ représentant un feuillage touffu.
Espace réunion pour partie donnant sur le jardin
Les salles de réunion sont au nombre de 5, et totalisent 310 m2 d’espaces de réunion, avec deux nouvelles salles entièrement repensées aux codes Renaissance, et qui donnent sur le jardin.
Le restaurant, entièrement repensé lui aussi et rouvert début juin avec une carte réduite propose 80 couverts en places assises, pour un prix moyen de 45 €.
Réinterprété par l’architecte paysagiste Philippe Niez, le jardin est le centre névralgique de l’hôtel. Aménagé en petits bosquets pour préserver la discrétion, il a été aménagé sur un tapis de gravillons poreux idéal pour l’évacuation de l’eau de pluie. Son charme repose sur la centaine de variétés de plantes qui y ont été transférés, comme le pavot de l’Himalaya ou des fougères arborescentes de Tasmanie, régulièrement arrosées par un brumisateur placé au cœur du jardin.
| Évelyne de Bast |
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