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Le Kou-Bugny, un hôtel au paradis... des touristes

Hôtellerie - mardi 7 juin 2011 16:29
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Ile des Pins (988 - Nouvelle Calédonie) Ivars Petersen possède et dirige le Kou-Bugny sur l'Ile des Pins, au sud de la Nouvelle-Calédonie : un hôtel-restaurant familial bercé par les vagues d'une mer émeraude. Et dans ce paysage de carte postale, le quotidien n'est jamais routinier.




Ivars Petersen n'échangerait son métier d'hôtelier pour rien au monde. Car il exerce sa profession dans son « petit paradis », à vingt minutes d'avion de Nouméa, sur l'Ile des Pins. Son hôtel-restaurant, qu'il a repris de ses parents en 1996, s'appelle le Kou-Bugny : un ensemble de 23 chambres et 12 bungalows traditionnels séparés par les allées de cocotiers ; et plus loin, le grand bâtiment d’allure coloniale du restaurant, au dessus d'un paysage de carte postale : la longue plage de sable blanc, fin comme de la farine, la mer émeraude, le grondement sourd des vagues, et le ballet des crabes à la lisière de l'eau... Sur cette plage quasiment déserte, il est difficile d’imaginer que cet endroit fut un enfer pour des centaines d'hommes et femmes, puisque l'Ile aux Pins a servi de bagne pour les déportés de la Commune de Paris au XIXème siècle. Aujourd’hui, l'île est en effet devenue un paradis pour touristes. Les professionnels de Métropole viennent aussi parfois tenter leur chance. Mais l'adaptation n'est pas toujours aussi facile que le paysage peut le laisser croire en Nouvelle-Calédonie : « Les façons de faire sont ici un peu particulières, confirme Ivars Petersen, car il faut prendre en compte les coutumes ; on ne peut pas débarquer et chercher à s'imposer de manière autoritaire, ni au contraire de façon dilettante, même si l'environnement inspire à la détente... ».

Mini-séjours au dessus des coraux

Faute d'avoir trouvé le bon candidat, le patron du Kou-Bugny a choisi de s'installer aux fourneaux de son restaurant, où il propose une cuisine traditionnelle laissant toute leur place aux saveurs des produits frais, essentiellement poissons et crustacés ; quand il ne part pas lui-même à la pêche, pour ramener à ses clients des langoustes et picots gris encore frétillants au bout du harpon. Les journées sont donc forcément longues pour cet hôtelier du bout du monde, débout dès cinq heures du matin pour préparer la boulangerie et viennoiseries du petit-déjeuner. Ivars Petersen participe aussi à tous les travaux de maintenance de son hôtel : « Nous devons aujourd'hui maintenir le standard de nos trois étoiles, que nous avons obtenu à la suite d'une grande rénovation, grâce à la loi de défiscalisation de Brigitte Girardin », précise Ivars Petersen. Le patron du Kou-Bugny s'implique aussi dans l'organisation de « mini-séjours » pour ses clients (essentiellement originaires de l'Hexagone), qui passent deux à trois nuits en moyenne à l'hôtel. Au programme des sorties : excursions en pirogues traditionnelles, visite d'une « piscine naturelle » au milieu des poissons tropicaux, et sortie sur l'Ilot Moro pour aller flotter -avec masque et tuba- au dessus des coraux, entre les tortues, cigales de mer, poissons perroquets ou poissons clown... C'est aussi cela, la différence du Kou-Bugny.

Francis Matéo

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