Le Pigonnet gagne une 5e étoile
Hôtellerie - mercredi 22 juin 2011 15:50
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Aix en Provence (13) Un nouveau directeur en 2008, des travaux en 2010-2011 et une récompense suprême décrochée avant l’été... Une nouveauté en chasse une autre au Pigonnet.
La terrasse offre une vue imprenable sur le jardin du Pigonnet.
Philippe Arnaud, directeur général du Pigonnet.
“La signalétique aux quatre coins de la ville, les cartes de visite, le site internet… Ce sont tous les supports de communications qu’il faut revoir. Mais c’est un bonheur, avoue Philippe Arnaud, directeur général du Pigonnet. Cet hôtel avait du potentiel, il fallait juste le réveiller. Nous avons donc concentré nos efforts sur la commercialisation et le look.” Toutes les chambres de l’établissement ont bénéficié d’un bain de jouvence. Le mobilier a été rajeuni, tout comme les tapis, les rideaux... Les couvertures ont laissé la place à des couettes moelleuses. La nouvelle climatisation est plus performante et économe. Les travaux ont débuté en décembre 2010 et se sont achevés pour le week-end de Pâques 2011. Suite à ce relooking, deux chambres ont été supprimées (il en reste donc 48) afin de créer un business corner et une petite salle de réunion. Nouvelle peinture, mobilier contemporain et passage aux sets de tables, très chics, pour le restaurant d’ici quelques mois. Les plans du bar lounge sont achevés, les travaux sont prévus pour cet automne.
“Être gentil et disponible ne suffit plus”
“Avec le passage à la 5e étoile, le curseur de l’exigence augmente, poursuit Philippe Arnaud. Être gentil et disponible ne suffit plus. De ce fait nous avons notamment travaillé sur l’accueil. Vous pouvez avoir le meilleur hôtel du monde, si l’accueil n’est pas à la hauteur, la clientèle ne suivra pas. Tous les membres du personnel sont, et continuent, de partir en formation. Ainsi les femmes de chambre qui le souhaitaient ont profité de cours d’anglais.” Les tarifs du restaurant Le Riviera ont fait l’objet de modifications afin d’élargir le type de clientèle. Diverses formules ont été créées, comme les soirées jazz ou barbecue à 39 €. Un “dépoussiérage” réussi, car l’établissement conserve son côté maison familiale, son âme, qui en fait un lieu à part dans le monde de l’hôtellerie de luxe.
| Hélène Dorey |
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