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Serge Partouche, un grand nom du casino s’est éteint

Hôtellerie - mercredi 8 juin 2011 17:26
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Lyon (69) L’univers du casino est en deuil depuis le décès, à l’âge 60 ans, de Serge Partouche, p.-d.g. du Lyon Vert et propriétaire de l’hôtel cinq étoiles Le Pavillon de la rotonde à la Tour-de-Salvagny (69). Il s’est éteint le samedi 4 juin dans l’après-midi des suites d’une longue maladie. Il a été inhumé trois jours après au cimetière de Champagne-au-Mont-d’Or en présence du maire de Lyon, Gérard Collomb. Retour sur un grand patron au cœur d’or.



Serge Partouche, p.-d.g. du casino le Lyon Vert en région lyonnaise est décédé samedi 4 juin à 61 ans.
Serge Partouche, p.-d.g. du casino le Lyon Vert en région lyonnaise est décédé samedi 4 juin à 61 ans.

La fragilité de Serge Partouche, diagnostiquée sous la forme d’une maladie orpheline dès son plus jeune âge, à Tiaret, en Algérie, où il est né le 16 juillet 1950, n’a pas été un obstacle à son ambition. Avant de s’établir en région lyonnaise, Serge Partouche s’installe à Montpellier en 1967 où il acquiert une réputation solide dans la restauration locale avec l’ouverture de quelques brasseries (L’Assiette, La Dune) et d’une discothèque, Le Copacabana.

En 2002, il reprend la direction du Lyon Vert, propriété familiale à laquelle il va donner toute sa dimension en organisant d’inoubliables et prestigieuses soirées. Le Lyon Vert devient ainsi le deuxième casino de France et l’établissement le plus important du groupe Partouche avec un parc de 400 machines à sous.

“Quelqu’un de très humain”
C’est aussi chez les Partouche que Philippe Gauvreau, le chef lyonnais de la Rotonde va révéler ses talents et acquérir sa deuxième étoile que Serge Partouche récompense en lui ‘offrant’ son nouveau restaurant éponyme. On lui doit également la restauration du Pavillon de la Rotonde qu’il confie à Frédéric Fass.

Mais Serge Partouche n’était pas seulement un big boss et un homme d’affaires, il était, selon ses proches et ses employés, une personnalité disponible, au grand cœur et quelquun de très humain, avec côté un peu paternaliste et généreux. Tous évoquent sa chaleur contagieuse”.
Il allait fêter en famille ses 61 ans le mois prochain, mais, à l’issue d’une crise plus forte que les autres, le grand cœur s’est arrêté de battre après un long combat.
Sonia Delzongle

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