La France, championne des investissements hôteliers selon Jones Lang LaSalle
Hôtellerie - lundi 25 juillet 2011 14:43
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Article réservé aux abonnés
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
D’après le rapport semestriel de Jones Lang LaSalle, le premier semestre a été marqué par un volume de transactions de 3,37 milliards d’euros dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) en augmentation de 73 % par rapport à l’année dernière sur la même période (1,94 milliards d’euros) et de 123 % par rapport à 2009. Avec 594 M€ d’investissements réalisés depuis le début de l’année, la France arrive en tête.
La France, pays le plus attractif pour les investisseurs
La France pour sa part arrive en tête avec 594 M€ de transactions et notamment celles d’actifs tels que le Marriott Champs Elysées, le portefeuille Campanile, sans oublier le K Costes ou, encore plus récemment, le Concorde Montparnasse. Pour Yves Marchal, directeur général Europe du sud de Jones Lang LaSalle, “l’attrait de Paris reste toujours aussi vivace car nous sommes dans une économie équilibrée dans tous les domaines ; le marché est toujours aussi porteur avec une demande très diversifiée entre séjours courts, longs, d’affaires ou de loisirs. Par ailleurs, [le marché] fait preuve également d’une très grande créativité en utilisant tous les outils à disposition comme le mandat de gestion, le bail, la location variable, la location fixe … ce qui donne une très grande confiance aux investisseurs”, conclut-il.
Au niveau des pays, le Royaume-Uni arrive en deuxième position, avec 442 M€ investis, suivi par la Russie (400 M€), l’Allemagne (380 M€) et l’Espagne (172 M€).
Paris, la ville chère
Paris, bien sur, reste très chère, au point d’être classée par certains comme la ville la plus onéreuse sur le plan des transactions. Yves Marchal réplique que “dans la plupart des cas - environ 85% -, les investissements qui sont réalisés sur Paris s’appuient sur une bonne analyse des cash-flows [flux de trésorerie, NDLR], ce qui justifie la rentabilité des investissements”.
Le deuxième semestre devrait être aussi animé que le premier car il existe déjà sur le marché un grand nombre d’actifs pour lesquels les transactions sont sur le point d’aboutir. En revanche, pour Yves Marchal, “la catégorie palaces a sans doute pour le moment fait le plein, et il faudra attendre certainement l’absorption de l’offre actuelle avant d’ouvrir de nouveaux hôtels de ce type”.
| Évelyne de Bast |
Podcasts
Derniers commentaires
Comment répartir les pourboires
À lire : Éloge du service en salle, valeurs et décryptage d'un métier de la restauration - Nouvelle édition augmentée
Tarte au fenouil et myzithra
Le repos hebdomadaire
Comment concilier entretien et environnement ?