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Inkaterra Machu Picchu Pueblo Hotel : un précuseur arrivé au sommet

Hôtellerie - mercredi 28 septembre 2011 15:36
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Aguas Calientes (PÉROU) Perché à 2 000 mètres d'altitude dans la cordillère des Andes, l'établissement de 85 chambres et suites est un modèle d'écolodge. Cet été, le magazine Travel + Leisure lui a décerné le titre de meilleur hôtel du Pérou.




En sortant de la gare d'Aguas Calientes, le bagagiste vous attend. Après cinq minutes de marche à pied, le domaine se déploie sur 5 hectares au creux d'une nature vertigineuse. Les maisons se devinent à peine : ici la réception, là, le salon et le restaurant. Plus haut, l'éco-center et la boutique. Puis le spa qui surplombe l'étonnant sauna andin posé près des bassins. Les chambres se glissent dans des 'casetas' au toit en tuiles et murs chaulés. À l'intérieur : tissus colorés, couverture en alpaga, chaussons chics en pneu recyclé... tout est naturel.

En 2011, le magazine Travel + Leisure a classé l'Inkaterra Machu Picchu Pueblo Hotel 1er hôtel du Pérou, 3e d'Amérique Latine et 41e dans le monde. L'établissement a reçu le titre de Meilleur hôtel vert d'Amérique du sud lors des World Travel Awards. Son directeur français Marc Yeterian, 45 ans, analyse : "Cette année nous avons aménagé dans la roche deux bains chauds alimentés par de l'eau minérale naturelle. Et le service a gagné en qualité. Pour 120 clients au maximum, nous comptons quelque 200 employés, des Péruviens pour l'essentiel. Certains parlent notre langue grâce aux alliances françaises très actives au Pérou." Et le directeur de préciser : "Nos clients sont surtout américains. Les Français représentent 4 % des nuitées."


Des centaines d'espèces végétales et animales

Natif de Lyon, formé à l'école hôtelière de Nice avant de démarrer une carrière, notamment en Polynésie française (Sheraton Tahiti et Nomade Yaching Bora Bora), Marc Yétérian est arrivé ici en 2008. Et d'expliquer : "José Koechlin, le propriétaire, est un Péruvien qui dans les années 1970 fut un pionnier en matière de tourisme vert, de tourisme solidaire et responsable. Sa prise de conscience date du tournage près du Machu Picchu du film Aguirre ou la colère de Dieu de Werner Herzog. À travers l'ONG écologiste Inkaterra, il s'est donné comme objectif la sauvegarde des espèces et l'éducation et le respect des populations. Les hôtels Inkaterra ont été développés dans cet esprit."

Après un vaste programme de reforestation qui a duré près de dix ans, l'hôtel a ouvert en 1991. Très vite, la nature a repris ses droits. Plus de 374 espèces d'orchidées, 100 espèces de papillons, 200 espèces d'oiseaux… et trois ours à lunettes ! Au fil des sentiers bordant des cascades, on découvre la plantation de thé et les aromates ; elles s'invitent dans les plats proposés au restaurant. Une table maintes fois distinguée par les critiques internationales et que l'on appréciera après avoir visité le Machu Picchu : la cité perdue des Incas classée au patrimoine mondial de l'Unesco est située à dix kilomètres à peine.

Brigitte Ducasse

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