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Lille : Le Carlton et l'hôtel des Tours restent ouverts

Hôtellerie - mardi 25 octobre 2011 18:18
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Lille (59) La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai a infirmé mardi l'ordonnance de fermeture des deux hôtels cités dans l'affaire lilloise de proxénétisme. Les deux établissements fonctionnent normalement, malgré le maintien en détention de leurs dirigeants.



Il y a deux semaines, les salariés ont craint la fermeture des trois établissements du groupe auquel appartient l'hôtel Carlton.
Il y a deux semaines, les salariés ont craint la fermeture des trois établissements du groupe auquel appartient l'hôtel Carlton.

« On est enfin serein pour travailler », résume Sandie Saeij, assistance commerciale du Carlton de Lille. C'est la fin de deux semaines éprouvantes, depuis qu'est tombée le 14 octobre une ordonnance de fermeture temporaire de l'établissement, ainsi que de l'Hôtel de Tours, dans le cadre de l'affaire de proxénétisme aggravé qui fait grand bruit à Lille. Elle faisait suite au placement en détention provisoire le 4 octobre, de Francis Henrion, directeur du Carlton et propriétaire de l'Hôtel des Tours, René Kojfer, responsable des relations publiques et Hervé Franchois, propriétaire du Carlton.

La décision aurait dû être exécutée vendredi dernier, mais les salariés ont continué à accueillir les clients. Le parquet général a requis l'infirmation de l'ordonnance de fermeture et la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai a répondu favorablement mardi à l'appel déposé par les avocats, qui ont fait falloir que seules deux ou trois chambres par mois avaient été louées à des prostituées sur les 1900 nuitées mensuelles du Carlton. Ils ont également souligné le préjudice économique d'une fermeture.

Les deux hôtels fonctionnent  normalement. « L'encadrement et le personnel sont à leur poste. L'activité est saine. Tout est sous contrôle », assure Me Desurmont, qui compte désormais sur la remise en liberté de Francis Henrion. Quant aux salariés, ils veulent désormais redorer le blason de leurs établissements. « Cette affaire nous a fait du tort, déplore Sandie Saeij, qui pointe les mauvaises blagues au téléphone. Mais on est fier de cette victoire et on fera tout pour être à la hauteur ».

Marie-Laure Fréchet

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