Actualités
Accueil > Actualités > Hôtellerie

La renaissance du Bois-Guy

Hôtellerie - jeudi 8 décembre 2011 10:54
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Parigné (35) Repris récemment par deux investisseurs Danois et Suisse, le Château du Bois-Guy près de Fougères ne manque pas d'ambitions avec un projet de spa et de golf.



Le Château du Bois-Guy refait parler de lui. Planté dans la campagne d'Ille-et-Vilaine à deux pas de Fougères sur la route du Mont-Saint-Michel, ce château du XVIe siècle a été repris par deux jeunes associés pétris d'idées et passionnés d'art : le Danois Mickaël Linhoff et le Suisse Mathias Haefeli. Ces deux 'châtelains' ont racheté en 2009 pour 2,75 M€ le Bois-Guy à Louis Feuvrier, un industriel fougerais qui l'avait restauré et transformé en hôtel-restaurant en 1994. "Il a été fermé pendant six ans, et il a fallu revoir de nombreuses choses", explique Mathias Haefeli.

Classé en 4 étoiles, l'enceinte du château accueille 8 chambres tandis qu'une auberge attenante en dispose de 8 autres. Un restaurant de 60 couverts déployés sur une salle et deux salons, ainsi que 4 salles de séminaires - 200 places - complètent l'offre actuelle. "Nous avons de beaux projets d'évolution à venir", confirme Mathias Haefeli. D'ici 2014, Le Bois-Guy devrait ouvrir un golf 'bio' de 18 trous "où nous n'utiliserons pas de produits chimiques", poursuit-il : "nous mettrons en place des greens synthétiques afin d'éviter d'arroser, il sera par ailleurs parfaitement bien intégré dans la nature…" Second projet d'envergure, l'ouverture d'un ensemble bien-être à proximité du château proposant 10 chambres d'environ 25 m2, un spa 4 cabines de 200 m2 ouvert au public extérieur, une piscine… Le tout pour un investissement de 1,1 M€.

Faire monter en gamme le restaurant

Parallèlement à ces projets, les nouveaux propriétaires devraient consolider et continuer de rafraichir l'existant en ajoutant leur touche très contemporaine, comme c'est déjà le cas dans certaines chambres ou encore le salon meublé de Knoll. L'objectif est également de monter en gamme dans le restaurant tenu par Thierry Serrand, ancien de Michel Kerever, de Charles Barrier ou encore d'Olivier Roellinger. Selon le chef, "nous allons constituer une équipe petit à petit afin de bien faire notre menu bistrot du midi à 18 € et celui du soir à 30 €, en valorisant les produits locaux et de qualités", afin de satisfaire une clientèle à 75 % étrangère.

Olivier Marie

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Spa : check-list pour ouvrir
par Perrine Edelman
Services
  Articles les plus lus