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Panache, l'hôtel qui ne manque pas de toupet

Hôtellerie - lundi 30 mai 2016 11:11
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Paris (75) Déjà à la tête du Paradis à Paris, Adrien Gloaguen ouvre un nouvel établissement de 40 chambres sur le Faubourg Montmartre.



Cela commence en 2014 par la reprise d'un hôtel d'angle rue du Faubourg Montmartre (Paris, IXe). L'objectif d'Adrien Gloaguen est de s'inspirer des faubourgs et des salles de spectacle, avec un nom à l'esprit festif et parisien. L'architecte Dorothée Meilichzon, qui a déjà travaillé en 2011 sur l'hôtel Paradis, étudie le projet dans sa globalité : décor, mobilier, logo… Dans les 40 chambres - dont la plupart en angle -, les meubles doivent être adaptés, les miroirs découpés, tandis que les lignes et les couleurs s'inspirent de l'art nouveau et d'aujourd'hui. Il y a un an, Adrien Gloaguen apprend que deux commerces au pied de l'hôtel se libèrent : un petit bijoutier et le traiteur Zazou. D'autres enseignes commerciales pourraient s'installer. Le banquier comprend la situation, les travaux sont stoppés et il décide d'élargir le projet avec ces deux nouveaux emplacements. Il y installe un restaurant, avec David Lanher en partenaire. Les travaux reprennent et l'hôtel 3 étoiles ouvre fin avril.

Des partenariats, des nouveaux goodies

En matière de prix, Adrien Gloaguen est ferme : "Je veux que le client paie le juste prix", c'est-à-dire 140-150 € en moyenne. Lui qui adore les goodies en imagine de nouveaux : fortune cookies garnis de messages décalés sur l'oreiller, city guide avec plans de Paris, adresses pratiques et cartes postales à détacher, gazette et coloriages pour les enfants. Il réfléchit aussi à des créations pour le minibar (tablettes de chocolat avec l'enseigne voisine À La mère de famille) et élabore même une marque de savons, Bonne Nouvelle, qui connaît un succès inattendu (un grand magasin parisien s'apprête même à la distribuer). L'hôtel a ouvert depuis un mois à peine, et même si un travail de commercialisation s'est fait en amont (site web dédié, sites distributeur), les débuts se font en douceur, ce qui va bien à Adrien Gloaguen. "Dix chambres sont réservées par jour, on y va progressivement." L'entrepreneur aime tellement monter de nouveaux projets (choisir une ambiance, un décor, une marque, trouver l'identité) que le prochain est déjà à l'étude. L'hôtel Villa Fénelon devrait ainsi rouvrir début 2017, certainement sous une nouvelle identité.

Caroline Mignot
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