Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

Micro à Philippe Villalon, président de la FNRF au sein de l'Umih

Vie professionnelle - jeudi 19 février 2009 10:23
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

75 - Paris Où en est la TVA, quels autres dossiers pour la Fédération nationale de la restauration française ? Questions/réponses.



Le chef de file des restaurateurs veut du pratique.
Le chef de file des restaurateurs veut du pratique.


Alors, la TVA d'après vous ?
Philippe Villalon : Il y a quelques semaines, dans vos colonnes, j’avais demandé aux professionnels de ne pas se décourager. Pour la première fois l’Allemagne a dit oui, même si c’est sous conditions. Nous savons que les négociations ont commencé pour que le champ prévu par la directive européenne couvre la restauration. L’Allemagne désire un fonctionnement pérenne. Les feux ont toujours été au rouge, maintenant on peut dire qu’ils sont à l’orange, avant de passer au vert. Je suis vraiment optimiste sur le dénouement, mais ce ne sera pas en piste avant 2010. En revanche, il est totalement inconcevable de parler d’un autre taux que celui de 5,5. Je vous rappelle que nous achetons le solide à 5,5. Seule la nourriture sera concernée par la mesure. Les boissons alcoolisées resteront à 19,6. Si on proposait un taux intermédiaire, cela tuerait les effets induits. Nous savons parfaitement que cette baisse va relancer l’économie. Pour certains, ce sera davantage de salaire, pour d’autres des investissements ou de l’embauche. Quand un patron fait 17 heures par jour, ce n’est pas de gaieté de cœur qu’il les fait.  Il aimerait mieux pouvoir embaucher. 

Comment l’Umih évolue-t-elle à vos yeux ? Quels chantiers pour la FNRF ? Et puis, serez-vous candidat à votre propre succession à sa tête ?
P. V. : Un travail de fond a été lancé par la présidence confédérale. Un travail d’équipe s’est mis en place. Quant à la Fédération nationale de la restauration française, elle se réunit tous les mois. Il règne là aussi une volonté d’avancer en équipe. Nous sommes très portés sur la formation. Nous planchons actuellement sur des stages pratiques avec Umih Formation. Nous voulons notamment donner les moyens au restaurateur de mieux gérer leurs coûts et budgets. Nous devons mettre en place des choses très pratiques. Quant aux élections de branche, elles auront lieu effectivement en novembre lors du congrès de Nantes. Vous savez, c’est encore loin, on verra ça en septembre.

Dans le dossier formation, il y a aussi le bac pro…
P. V. : Nous sommes préoccupés par le bac pro en trois ans. Je crois qu’il avoir deux choses en tête. La première, c’est faire en sorte de ne pas perdre la pratique. Celle-ci est nécessaire pour entrer dans de bonnes conditions dans la vie active de nos métiers. La seconde, c’est la réaction des parents. Pour eux, le mot bac est magique. C’est compréhensible mais pas forcément valable.  D’où l’interrogation et la réflexion que nous menons actuellement. Il faut un ‘vrai’ bac pro en sachant que le CAP est ,de son côté, un cursus qui a toute sa raison d’être.
Propos recueillis par Sylvie Soubes

Journal & Magazine
N° 3829 -
19 juillet 2024
SOS Experts
Une question > Une réponse
Vins au restaurant
par Paul Brunet
Services
  Articles les plus lus