Jean-Pierre Héland encourage les professionnels à s’engager vers plus de qualité

Bordeaux (33) Le président de l’Umih 33, réélu à l’unanimité, a énuméré les dispositifs dont disposent les CHR pour “donner [aux] clients l’envie de revenir”.

“Soyez certains que nous ne sommes pas moroses. Nous sommes juste confrontés à la morosité de nos concitoyens. Alors, pourquoi ne pas apporter une réponse à cette morosité ?”. Jean-Pierre Héland, président de l’Umih 33, n’est pas du style à se décourager quand tous les voyants sont au rouge. “C’est vrai que depuis fin janvier, on assiste à un décrochage vertigineux de la consommation. Le ticket moyen dans la CUB [communauté urbaine de Bordeaux, NDRL] est de 12 € à peine. Et l’hôtellerie de luxe est en danger, avec un RevPAR inférieur de près de 20 points à la moyenne nationale.”

La voie de salut ? S’engager vers plus de qualitatif, et ceci à tous les niveaux. La formation d’abord, grâce aux dispositifs du Fafih. L’amélioration de l’outil de travail, ensuite, en jonglant avec les aides de la Région, coordonnées par l’Umihra (Union des métiers de l’industrie hôtelière de la région aquitaine).

Il s’agit aussi d’inciter les professionnels à postuler pour le titre de Maître restaurateur. Car pour l’heure en Gironde, seul Benoît Mary, L’Absolu à Auros, le détient. L’objectif est de 60 d’ici à six mois. Quant aux bénéfices à tirer de la future baisse de TVA, Jean-Pierre Héland est très clair : tout sauf la baisse des prix. “Il sera plus utile d'augmenter certains salaires intermédiaires, notamment sur les postes de services.”

Reste à l’Umih 33 et à ses 600 adhérents à se faire entendre, sur le terrain et sur le web. Le tout nouveau site internet sera en ligne à la fin du mois.