Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

AG de l'Umih 0rne : le bac pro en 3 ans inquiète les professionnels

Vie professionnelle - mardi 7 avril 2009 10:13
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Bagnoles de l'Orne (61) Après-midi riche en débats, au Manoir du Lys, pour les adhérents de l'Umih Orne, réunis en assemblée générale annuelle. Sujets chauds : l'avenir de l'hôtellerie et le Bac pro en 3 ans.



De gauche à droite : Roger Bellier, René Jambon maire de Bagnoles de l'Orne, Daniel Mariette et Françoise Leroy.
De gauche à droite : Roger Bellier, René Jambon maire de Bagnoles de l'Orne, Daniel Mariette et Françoise Leroy.

C’est au Manoir du Lys, dans le cadre verdoyant et coquet de la forêt domaniale qui domine la station thermale, que l’Umih 61 a réuni ses adhérents en assemblée générale. Un après-midi dédié aux sujets d’actualité avec, pour commencer, un appel à l’union et à la force. Pour le président départemental, Roger Bellier, seule l’action commune peut donner à l’Orne le développement touristique qu’il mérite. Axe vert en direction du Mont-Saint-Michel, l’hôtellerie ornaise affiche des prix inférieurs de 20 euros en moyenne par rapport aux autres départements normands. Grosse inquiétude cependant dans l’escarcelle : la mise aux normes incendies arrive à pas de géant et bon nombre de professionnels n’ont pas encore pris les choses en main. La ‘préservation’ du parc hôtelier est pourtant en jeu. Malheureusement, les moyens financiers font défaut. Françoise Leroy, présidente de l’Umih Basse Normandie et de la Manche, souhaite que la région travaille en 'synergie' au maintien de l'hôtellerie et de la restauration. “La région doit apportée des aides de manière cohérente” insiste-t-elle. Dans la salle, Nathalie Goulet, sénateur, parle même d’action prioritaire. “Le tourisme est créateur d’emplois” confirme-t-elle. Brigitte Montserrat, du service juridique de la rue d’Anjou, est là pour expliquer la nouvelle grille hôtelière. Daniel Mariette, secrétaire général de l’Umih 61, précise : “nous sommes dans une démarche client”, avec des critères de qualité, la prise en compte du développement durable et des notions d’accueil essentiels. Là encore, la profession doit s’emparer du dossier. A l’ordre du jour également, la formation. Avec Lorenzo Dri du Fafih d’abord. L’OPCA déploie en effet un large choix de formations pour les salariés de la branche, y compris désormais pour les saisonniers. Avec des représentants de l’Education nationale ensuite et le bac pro en 3 ans. Les professionnels affichent leur désaccord, pointant du doigt ‘la confusion entre culture générale et niveau technique’. “La suppression du BEP va engendrer un évident manque de mixité entre salle et cuisine” relève aussi Roger Bellier. Débat complexe, évoqué avec vigueur. L’académie de Caen est concernée dès la rentrée 2009 en formation initiale, test grandeur nature oblige… La baisse de la TVA en restauration a également été abordée. Guy Pressenda, vice-président de la Fédération nationale de la restauration française et président de l’Umih 31 commente. “Nicolas Sarkozy a tenu sa promesse. Le président de la République souhaite une baisse des prix comme le café à 1 euro. A nous de tenir promesse de notre côté”. Convaincu, Roger Bellier a bien l’intention de faire passer le message auprès des professionnels du cru. Un regret néanmoins, partagé par son secrétaire général, “l’encadrement politique et économique de notre secteur d’activité n’est pas suffisant. Si on perd le tissus local, c’est toute la chaîne économique qui en prend un coup.” A bon entendeur.

Sylvie Soubes

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Informatique et nouvelles technologies en CHR
par Thierry Longeau
Services
  Articles les plus lus