Robert Abraham, chef auto-entrepreneur
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Couiza (11) Retraité, le chef de presque 67 ans a opté pour le statut d’auto-entrepreneur afin de poursuivre sa vie professionnelle au Château des ducs de Joyeuse, dans la haute vallée de l’Aude.
![Au château de Couiza, Robert Abraham mène une retraite bien remplie.](/journal/salon-concours-syndicat-association/2009-10/img/couiza-chateau-des-ducs.jpg)
Au château de Couiza, Robert Abraham mène une retraite bien remplie.
![Au charme du château, les propriétaires veulent associer la qualité de la cuisine.](/journal/salon-concours-syndicat-association/2009-10/img/couiza-chateau-des-ducs-002.jpg)
Au charme du château, les propriétaires veulent associer la qualité de la cuisine.
La période d’ouverture s’achève au Château des ducs de Joyeuse, à Couiza. Et le 15 mars prochain, Robert Abraham sera à nouveau aux commandes de la cuisine. Il aura alors 67 ans et abordera sa seconde saison dans ce superbe établissement de 35 chambres. Un château fortifié du XVIe siècle que Dominique et Alain Avelange exploitent depuis presque neuf ans. Si l’hôtel a un charme fou, le couple - qui n’est pas issu du monde l’hôtellerie-restauration - savait qu’il devait s’entourer de professionnels pour en développer l’activité. Philippe Tourette, directeur, est arrivé en 2006 et donc, Robert Abraham, cuisinier, juste à temps pour lancer la saison 2009. “Je venais de passer plus de quatre ans au Relais royal à Mirepoix et j’avais envie de bouger”, explique celui qui a débuté sa carrière en cuisine en 1983. En Bretagne d’abord, avant de décrocher une étoile au Château de Lignan dans l'Hérault.
Préparer la succession
“Ici, M. Avelange voulait un chef d’expérience capable aussi de préparer l’avenir. Son projet m’a convaincu. J’ai donc fait valoir mes droits à la retraite avant de devenir auto-entrepreneur et de m’installer à Couiza. Nous sommes partis sur la base d’un contrat de trois ans, une période au cours de laquelle je vais former le second qui aura la charge de me succéder.”
Un statut original qui fait de lui le seul employé de la cuisine à ne pas être salarié de l’établissement. “On est proche de l’esprit du consultant qui facture des honoraires sur lesquels l’employeur n’a pas à payer de charges, contre des conseils. Moi, je recrute le personnel, j’élabore la carte et je suis en cuisine au moment du service : je m’investis en temps que chef.”
À l’ouverture, le 15 mars 2010, Robert Abraham et son équipe n’auront que quelques jours pour être performants. Couiza accueillera, le 27 mars, la 21e édition de Toques et Clochers.
Jean Bernard |
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