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L’appel d’Aix-en-Provence de Pierre Alfonsi

Vie professionnelle - lundi 19 octobre 2009 11:28
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AIX EN PROVENCE (13) Le président départemental et régional de la FIH 13, ne veut pas que l’on tire à boulets rouges sur Christine Pujol. Jamais la région Paca ne signera la pétition qui circule, a-t-il déclaré à l’intéressée de passage à Aix-en-Provence après sa réunion au ministère de l’Economie mercredi dernier.



Pierre Alfonsi demande à tous ceux qui le peuvent de tenir leurs engagements.
Pierre Alfonsi demande à tous ceux qui le peuvent de tenir leurs engagements.

L’arrière-salle de la Belle Époque à Aix, où se tenait une réunion avec Christine Pujol, a connu des heures plus tranquilles. Ulcérés que les restaurateurs et cafetiers servent de boucs émissaires aux médias et à l’opinion publique, Pierre Alfonsi et les membres de son bureau ont donné leur point de vue. Pour Pierre Alfonsi, il est hors de question de participer au lynchage de la présidente [confédérale] de l’Umih” : Ici, quand nous lui demandons de revoir sa copie et de tirer un bilan de son action, nous lui disons en face, pas par l’intermédiaire d’une pétition anonyme. Sur la réaction du gouvernement, il insiste : Hervé Novelli a eu raison de convoquer les représentants de la profession à Bercy. Nous avons eu la chance d’avoir un président qui s’est mouillé pour nous et nous a rendu une justice fiscale en faisant passer la TVA à 5,5 %. En échange, il faut que la profession tienne ses engagements. Ceci dit, il nous était impossible de baisser les prix dès le 1er juillet, à cause du décalage entre l’encaissement de la TVA et son reversement à l’État. Il faut aussi dire que 35% des restaurateurs sont au bord de la faillite. La baisse de la TVA leur a évité de déposer le bilan et leur a permis de maintenir un emploi. Les autres ont joué le jeu, dans des proportions allant jusqu’à 80 %.

“Vrais-faux chômeurs”

Sur la question de l’emploi, Pierre Alfonsi assène : Nous sommes la seule profession à créer de l’emploi sur place alors que les autres délocalisent. Nous pourrions recruter davantage de personnes que nous formerions ensuite si Pôle emploi tenait son rôle et supprimait les allocations chômage à ceux qui refusent de travailler et sont des vrais-faux chômeurs.
Il lance un appel à ses confrères : Je demande à tous ceux qui le peuvent de tenir les engagements pris auprès du Président de la république. Je fais appel à leur civisme et à leur reconnaissance. Pour moi, le combat le plus important est de défendre la profession et de montrer que nous ne sommes pas des voleurs mais des chefs d’entreprise qui créent de la richesse et de l’emploi.

Dominique Fonseque-Nathan

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