Le Cantal recevait l'Interfédération du Midi

- mardi 6 octobre 2009 10:41

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De gauche à droite : Christian Britto, président de la Commission des sages de l’IFM, Bernard Bouniol, président de la CCI du Cantal, Thierry Perbet, président de l'Umih Cantal, Christine Pujol, présidente de l’Umih, André Bouyssou, président de l'IFM, Jacques Prunet, secrétaire de l'IFM et Patrick Lambardin, trésorier de l’IFM.

Après Foix, en Ariège, c’est la ville d’Aurillac et sa région qui ont reçu, la semaine dernière, les membres de l’Interfédération du Midi (IFM) pour leur 76ème congrès. Quelque 38 départements représentés et un rajeunissement intéressant des troupes. Le souffle associatif revient avec vigueur et une volonté de partage bienvenue en période de morosité ont dominé ces deux jours de travaux et découverte. Le président de l’IFM, André Bouyssou, originaire du Cantal, et le président de l’Umih 15, Thierry Perbet, ont voulu faire de cette manifestation un moment à la fois studieux, festif et confortable. Une trilogie qui a bien fonctionné. En matière d’hébergement, le Cantal affiche les meilleures infrastructures d’Auvergne selon une enquête récente. Non sans humour, Thierry Perbet, également patron d’un bar-brasserie et d’un service traiteur, reconnaît l’impact des contrôles. “Nous avons une administration particulièrement pointilleuse et, en fait, nous sommes bien avancés en matière de normes…”. Un hébergement principalement familial, avec une moyenne de 30 chambres. 80% des hôteliers du département adhèrent, en outre, à l’Umih 15. Lors de l’assemblée générale, le président de la CCI du Cantal, Bernard Bouniol, a évoqué les actions communes avec le secteur. La mise en place d’audits pour attaquer dans les meilleures conditions le prochain classement hôtelier, la promotion des métiers de l’hôtellerie et de la restauration avec un volet formation important... En matière de recrutement, le Cantal envisage “d’aller chercher en région parisienne des personnes qui veulent intégrer le secteur et de nouvelles générations, susceptibles de reprendre une entreprise”. Il y a une vie dans le Cantal, celle-ci est professionnelle, gastronome et conviviale. A bon entendeur.

Sylvie Soubes

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