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André Daguin et Thierry Mariani réunis par l'Umih 84 pour défendre les restaurateurs

Vie professionnelle - mardi 17 novembre 2009 15:58
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Avignon (84) Plus de 62% des restaurateurs du Vaucluse ont baissé leurs prix depuis le 1er juillet. Franck Gomez, président de l’Umih 84, table sur 80% pour les fêtes de fin d’année. Très en colère contre l’acharnement médiatique, et l’absence de communication objective qui entoure le dossier, celui-ci a réuni devant la presse l’ancien président de l’Umih, André Daguin, et le député du Vaucluse, Thierry Mariani, pour un vade-mecum sur les engagements et la réalité du dossier. Volontairement choc.



De gauche à droite : Dominique Taddéi, Franck Gomez, André Daguin, Thierry Mariani et François Mariani.
De gauche à droite : Dominique Taddéi, Franck Gomez, André Daguin, Thierry Mariani et François Mariani.

Il l’a dit et martelé, la restauration est aussi un secteur en crise. Franck Gomez, président de l’Umih 84, a beaucoup de mal à digérer la volée de bois vert qui s’abat sur la profession depuis la baisse de la TVA alors que la restauration, comme une bonne partie de l’activité française, subit les revers de l’économie planétaire. Il s’insurge aussi, comme beaucoup d’autres responsables syndicaux, contre le ressac incessant qui ternit ‘encore et encore’ l’image des restaurateurs qui ‘ne joueraient pas le jeu’ ! “Plus de 62% des restaurateurs du Vaucluse ont diminué leur prix depuis le 1er juillet. Et ils seront 80% à l’avoir fait d’ici à la fin de l’année” a-t-il rappelé lundi devant la presse, conviée à une ‘mise au point’ urgente. A ses côtés, des acteurs et des témoins du dossier : André Daguin, ancien président de l’Umih, emblématique défenseur de la baisse de la TVA en restauration, le député du Vaucluse Thierry Mariani, président du Groupe d’étude des métiers de l’hôtellerie et de la restauration à l’Assemblée Nationale, François Mariani, président de la CCI Vaucluse et Dominique Taddei, président de l’Union patronale du Vaucluse (Medef). Un tir croisé pour mieux rappeler ce qu’est “exactement la baisse de la TVA à 5,5%”. A l’origine, une injustice fiscale. Un principe occulté la plupart du temps, et pour cause, explose André Daguin, “la profession a versé 800 millions d’euros à l’Etat depuis 2004 alors que le reste de la restauration était déjà à 5,5% de TVA ?” Alors chef de la file de la profession, il obtient en contre partie les ‘aides Sarkozy’, transitoires… Peu après, l’enveloppe est revue à la baisse par l’Europe. L’équilibre n’y est pas. Et cet ‘avantage’ tombe naturellement avec l’obtention de la TVA à 5,5%. D’autres, qui n’étaient pas directement concernés, sont retirés : le dispositif de dotation spécifique de provision pour investissement, le dispositif fiscal d’amortissement accéléré pur les travaux de mise aux normes, celui de report d’imposition de plus-values en cas de cession de biens immobiliers affectés à une activité CHR à une SCI également… Facile de parler de cadeau aux restaurateurs alors que les notions élémentaires de gestion sont laissées sur le bord de la route par ‘méconnaissance’ ou ‘utilisation’ douteuse du dossier ! Franck Gomez veut juste un retour au bon sens. Les négociations sociales sont en cours. L’amélioration de la situation des salariés sera au rendez-vous. “Nous savons déjà que de nombreux CDD ont été transformés en CDI et les écoles hôtelières et CFA ont leur chiffre en constants augmentation”déclare-t-il. Sur le terrain de la formation, François Mariani confirme. “Nous avions, au lycée hôtelier d'Avignon, 360 élèves en 2002. J’avais parié sur 1000 élèves en 2010. Nous en sommes à 1001 en 2009. Et pourquoi pas se donner comme objectif 2000 élèves" dans un avenir proche ? Les dés de la formation ont été lancés par le gouvernement à l'occasion du contrat d'avenir. Dans le Vaucluse, ce ne sont pas les résultats qui inquiètent, mais beaucoup plus les interprétations intempestives des règles en milieu de partie.

Sylvie Soubes

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