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Mixte paritaire : l’instauration d’une prime au cœur des débats

Vie professionnelle - lundi 30 novembre 2009 18:24
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75 - Paris Il s’agit de la négociation de la dernière chance, le secrétaire d’État au Tourisme Hervé Novelli ayant donné aux partenaires sociaux la date butoir du 30 novembre pour parvenir à un accord social dans le secteur des cafés-hôtels-restaurants.



Lors de  la précédente commission mixte paritaire du 17 novembre, le collège patronal avait proposé une revalorisation de la grille de salaire, deux jours fériés supplémentaires, permettant aux salariés du secteur d’atteindre le droit commun (avec 10 jours fériés dont 6 garantis), la mise en place d’une mutuelle et la prise en charge de frais de transport pour certains salariés en coupure (à hauteur de 10 € par mois) et une valorisation du tutorat. Insuffisant pour les trois syndicats de salariés (CGT, CFTC et FO) qui s’étaient opposées à l’extension de l’accord du 9 juillet dernier et demandaient la mise en place d’un 13e mois.

“Il n’en est pas question”, explique Didier Chenet, président du Synhorcat et porte-parole du collège patronal pour cette mixte paritaire. Premièrement, car cela s’appliquerait à l’ensemble de la profession, y compris aux établissements qui ne bénéficient pas de la baisse de TVA comme les hôteliers. Deuxièmement il s’agirait d’une mesure pérenne alors que l’actualité avec l’initiative des sénateurs nous montre que cette baisse de TVA peut être remise en cause. Si Nicolas Sarkozy nous a donné l’assurance de maintenir le taux réduit de TVA cela peut très bien changer avec un autre chef d’Etat ou gouvernement.”

Et André Daguin, présent à cette mixte paritaire au titre de président de l’Umih par intérim, de rajouter, avec son sens de la formule : “Le coût de semonce des sénateurs est une ânerie, car cela revient à pénaliser les bons élèves. Quant aux mauvais élèves je vous le dis à vous tous [les journalistes, NDLR] qui allez relayer cette information : n’allez pas dans les restaurants qui ne baissent pas les prix. C’est la seule sanction efficace et juste.”

Les trois syndicats de salariés revendiquent eux la mise en place progressive d’un 13e mois. Après deux suspensions de séance, le collège patronal a proposé une prime qui augmenterait le pouvoir d’achat des salariés, et plus particulièrement des bas salaires. Mais il reste encore à définir son montant, sa durée et sa segmentation, c’est-à-dire définir le montant selon le secteur d’activité de l’entreprise. Les partenaires sociaux ont repris les négociations sur cette prime en milieu d’après midi.

Pascale Carbillet

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