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L’Umih 38 s’active

Vie professionnelle - vendredi 11 décembre 2009 11:31
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Grenoble (38) Nouvelles aides du conseil général et de l’État, lancement d’un schéma d’implantation hôtelier, opportunités de formation et de recrutement… Le programme du congrès départemental de l’Umih 38 a été dense.



Lors de la table ronde sur les aides au secteur, de g. à d. : Gilles Valentin, président de l’Umih 38, Saverino Maligno (Banque populaire des Alpes), Jean-Louis Montmasson (Caisse d’épargne), Luc Magnin, vice-président de l’Umih 38, Sylvie Delachenal, en charge des aides à l’hôtellerie au Département et M. Viennet (Oséo Rhône-Alpes).
Lors de la table ronde sur les aides au secteur, de g. à d. : Gilles Valentin, président de l’Umih 38, Saverino Maligno (Banque populaire des Alpes), Jean-Louis Montmasson (Caisse d’épargne), Luc Magnin, vice-président de l’Umih 38, Sylvie Delachenal, en charge des aides à l’hôtellerie au Département et M. Viennet (Oséo Rhône-Alpes).

Ce qui devrait être le dernier congrès annuel de l’Umih 38 sous la présidence de Gilles Valentin – celui-ci ne se représentera pas en 2010 – aura permis d’évoquer de multiples points d’actualité. Il fut bien sûr question de social puisque l’événement accueillait notamment Laurent Duc, président de l’Umih 69 ainsi que de la Fédération nationale de l’hôtellerie française, et assis à ce titre à la table des négociations de branche. L’ambiance fut d’emblée très studieuse, le président départemental rappelant au préalable que 2009 fut une année chargée. Jamais notre profession n’a eu autant de défis à relever : TVA, nouvelle classification, négociation salariale, nouvelles réglementations… Et je ne reviendrais pas sur le massacre médiatique qui a suivi la baisse de la TVA. Il faut arrêter. Nous ne sommes pas des nantis. Nous sommes l’une des professions qui a vu ses règles du jeu les plus évoluer. Au point qu’il est quelquefois difficile de s’y retrouver”, lançait Gille Valentin.

Questionnements
La première table ronde sur les nouveaux dispositifs d’aide était attendue, la présentation des prêts participatifs d’Oséo faisant réagir la salle, notamment sur les taux bancaires affichés : 5,91 % ? Mais ma banque m’offre bien mieux ! s’exclamait ainsi Françoise Jolais (Auberge Nemoz, La Ferrière). Éliane Bonnard, la propriétaire du Val Fleuri (Lans-en-Vercors) préférait témoigner du précieux soutien que lui a apporté le conseil général de l’Isère (lire encadré). Une seconde table ronde autour des normes d’hygiène réveilla certains questionnements, en particulier quant aux choix par l’administration de ses lieux de contrôle. Enfin, Gilles Valentin exhorta les adhérents à accentuer la formation lors de la troisième table ronde sur ce thème. Mais avec 24 % de salariés du secteur formés en 2008 selon les chiffres du Fafih, la région est plutôt dynamique en la matière !

Nathalie Ruffier

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