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Laurent Duc, président de la FNRF, annonce de nouvelles élections confédérales le 15 mars 2010

Vie professionnelle - mardi 8 décembre 2009 11:17
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75 - Paris Laurent Duc, président du Rhône, a été élu haut la main (75% des voix) à la présidence de la Fédération nationale de l’hôtellerie française (FNRF) au sein de l’Umih. Membre de droit du directoire, celui-ci a bien voulu faire le point, pour les lecteurs de l’Hôtellerie-Restauration, sur le calendrier qui attend désormais la rue d’Anjou. De nouvelles élections confédérales auront bien lieu. Elles sont prévues le 15 mars 2010 avec clôture des dépôts de candidature le 18 décembre 2009.



Laurent Duc, président de la FNRF, n'est pas candidat à la tête de la rue d'Anjou. Mais il confirme qu'il y aura bien des élections confédérales en mars 2010.
Laurent Duc, président de la FNRF, n'est pas candidat à la tête de la rue d'Anjou. Mais il confirme qu'il y aura bien des élections confédérales en mars 2010.

L’Hôtellerie-Restauration : La question est sur beaucoup de lèvres. Y aura-t-il prochainement de nouvelles élections à la présidence nationale de l’Umih ?
Laurent Duc : C’est entériné. Le Conseil d’administration se réunira le 18 décembre prochain dans les locaux d’Umih Formation. Il déterminera l’ordre du jour de l’assemblée générale élective dont la date est arrêtée au lundi 15 mars 2010, mais aussi notre ligne de conduite à tenir d’ici là. Je pense notamment aux négociations sociales. Les candidats a la présidence nationale de l’Umih ont donc jusqu’au 18 décembre pour se faire connaître.

Allez-vous présenter votre candidature à ces élections ?
L. D. : Non, je ne me présente pas. Si je le faisais, vous savez, j’aurais vraiment l’impression de trahir les professionnels qui m’ont élu à la tête de l’hôtellerie française. Il y a énormément de travail à faire. Il y a la mise en route des nouvelles normes, l’application des lois sur l’accessibilité, l’incendie. Nous l’avons dit dans notre programme, Françoise Leroy et moi-même, voulons faire de l’hôtellerie indépendante une hôtellerie de demain et de diversité. Il y a un public pour la standardisation qui veut le sèche-cheveux dans la chambre, le petit-déjeuner à 6h, son accès à internet… Et il y a un public pour l’hôtellerie indépendante, qui est tout aussi transversale que l’hôtellerie de chaîne mais qui apporte un charme et une personnalité qu’elle doit positionner et savoir revendiquer. 

En tant qu’hôtelier, qu’attendez-vous du 15 mars 2010 ?
L. D. : Très sincèrement, je suis impatient d’y être. Toute l’énergie que l’Umih a mis hier dans le combat pour l’obtention de la TVA à 5,5, elle va devoir la mettre au service de l’hôtellerie indépendante et de chaîne. Nous devons penser de manière globale et solidaire, et au-delà des clivages syndicaux. Nos clients sont étrangers, principalement européens, et seul un lobbying fort à ce niveau peut nous permettre de construire. L’Umih doit être leader dans cet accompagnement et cette offre. 

Comment voyez-vous la future gouvernance de l’Umih ?
L . D. : J’attends du ticket confédéral que ce soit des hommes 'et ou' des femmes d’équipes. Ce ticket doit savoir fédérer. C’est historiquement la force de l’Umih et j’appelle de mes vœux une personne ayant ces qualités. Le directoire nouvellement constitué est prêt à affronter tous les challenges. Nous devons tirer un trait sur l’autocratie et l’absence de message. Seul un porte-parole charismatique d’un travail collectif me paraît être la personne idéale aujourd’hui. Je le répète, vivement le 15 mars pour que l’Umih parle enfin d’une seule voix démocratique. Il faut aussi cesser de penser que les présidents de départements sont des marionnettes et qu’ils vont changer d’avis du jour au lendemain. Si la majorité des départements a voulu le changement, c’est sur le fond et par sur la forme. Parallèlement, je pense que la présidence de le restauration doit afficher sa force pour assurer le ‘service après-vente’ de la TVA et reprendre l’initiative dans les dossiers transversaux que sont l’accessibilité, l’hygiène, la lisibilité de la restauration indépendante. 

Un mot sur le social ?
L. D. : Les cinq présidents de branche sont solidaires. Les délégués et les présidents nous ont confié une mission. Ce qui est fait est honnête, au-delà du contrat d’avenir d’ailleurs. Malheureusement une opposition syndicale paraît ne pas vouloir adhérer à ce projet. Nous sommes prêts à les entendre.
Propos recueillis par Sylvie Soubes

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