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Umih : le directoire maintient le cap

Vie professionnelle - mardi 19 janvier 2010 22:47
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75 - Paris Le directoire, qui s'est tenu mardi matin au siège national du syndicat a mandaté officiellement André Daguin pour représenter les intérêts de l'Umih. La maison Umih continue son travail tandis que Christine Pujol a été déboutée par le TGI de Paris dans sa volonté de faire interdire cette réunion.



Réunion du directoire du 19 janvier au siège de l'Umih, rue d'Anjou.
Réunion du directoire du 19 janvier au siège de l'Umih, rue d'Anjou.

9h30, siège de l’Umih, 3ème étage, ce mardi 19 janvier. Le directoire de l’Umih va commencer. Il réunit les membres du directoire et pour cette occasion, les vice-présidents de branche. Trois personnes excusées : Mrs Biron, Malet et Roche. Autour de la table également Christine Pujol, invitée “dans un souci d’apaisement” par André Daguin. Celui-ci avait également invité les membres nommées par Christine Pujol. Photos prises, les portes de la salle se referment. Dans quelle ambiance va se dérouler ce directoire, que Christine Pujol a tenté de faire interdire par voie judiciaire et sans succès ? Il faudra attendre plus d’une heure et une certaine agitation avant d’en connaître le déroulé exact. “Il y a eu tout de suite obstruction avec des attaques subalternes, des cris, une monopolisation de la parole par Madame Pujol" nous livre peu après André Daguin. Nous avons ensuite réussi à entrer dans l’ordre du jour qui portait notamment sur un débriefing du Conseil d’administration et le social. Après un grand moment de ‘sonorité’ et l’attitude excessive de Madame Pujol, nous avons vu des personnes se désolidariser d’elle. La rupture a eu lieu quand j’ai demandé la confidentialité totale sur le dossier social. Tout le monde a accepté à l’exception de trois personnes qui encadraient Madame Pujol. Dans ces conditions, le sujet social a été effleuré et rien de confidentiel n’a été dit. Francis Attrazic, selon l’ordre du jour, a ensuite fait le point sur l’organisation des élections, Vincent Dollé nous a fait un topo sur le contrat d’avenir et nous avons discuté de la représentativité syndicale. Le directoire souhaite ardemment qu’une enquête sur la représentativité syndicale soit réalisée. A ce moment de la réunion, des personnes étrangères au directoire sont arrivées, visiblement convoquées par Madame Pujol, et qui n’avaient pas lieu d’assister au directoire. L’ordre du jour étant épuisé, j’ai déclaré la fin de la séance. Madame Pujol est repartie avec ces personnes qui étaient semble-t-il venues d’assez loin…” Un directoire qui s’est octroyé ensuite - et on le lui accordera volontiers - une pause nécessaire autour d’un casse-croûte amical et convivial, alimenté par la Fédération nationale de la restauration française. La famille Umih retrouve des couleurs.

Communiqué officiel de l'Umih

Dans un souci de clarification, l'Umih a diffusé ce communiqué officiel en fin de journée mardi. “Suite à l’ordonnance du TGI de Paris du 18 janvier dernier, le directoire a pu légitimement se tenir mardi 19 janvier 2010 au 22, rue d’Anjou. Conformément à l’ordre du jour, le directoire a chargé Laurent Duc, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie française et chef de file de la négociation sociale, de communiquer les observations de l’Umih à l’occasion de la procédure d’extension relative à l’accord social du 15 décembre 2009 et de faire valoir la position de l’Umih lors de la prochaine sous-commission des Conventions Collectives. Concernant les actions intentées par Christine Pujol contre l’Umih, le directoire a mandaté André Daguin, président confédéral par intérim, pour défendre les intérêts de l’Umih et la représenter en justice. Le directoire a constaté, par la suite, les troubles manifestes apportés par le comportement et les dires de Christine Pujol alors qu’elle n’était que simple invitée. Il a été décidé d’interrompre le directoire lorsqu’elle a voulu imposer par la force la présence de personnes extérieures non invitées à celui-ci. Cette agitation, n’a toutefois pas empêché le travail au service des adhérents de continuer au 22 rue d’Anjou.”

Sylvie Soubes

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