Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

La fédération nationale des plagistes restaurateurs se mobilise contre le décret plage

Vie professionnelle - jeudi 25 mars 2010 11:52
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Saint-Raphaël (83) Le décret s’applique déjà dans certaines communes mais les professionnels espèrent encore le faire évoluer.



Jean-Claude Moreu, président de la fédération nationale des plagistes restaurateurs.
Jean-Claude Moreu, président de la fédération nationale des plagistes restaurateurs.

Les élus des Alpes-Maritimes se sont réunis en préfecture pour évoquer le devenir des plages privées. Quelques jours plus tard, la Fédération nationale des plages restaurants s’est réunie en assemblée générale autour de leur président Jean-Claude Moreu, à Saint-Raphaël. “Il y a un an, la Mission interministérielle désignée pour enquêter sur les difficultés d’applications du décret 2006 rendait son rapport dans lequel elle proposait des mesures d’assouplissement. À ce jour, nous n’avons obtenu aucune avancée significative”, argumentait-il.

Le décret plage est considéré par professionnels comme “une catastrophe économique”, “une aberration écologique”, “un cataclysme touristique”. Première récrimination : la réduction du taux d’occupation fixé à 20 % en linéaire et en surface. “Il est indispensable que ce soit ou l’un ou l’autre mais pas les deux en même temps.” Ensuite, les critères pour l’ouverture des lots de plage, annuelle et hivernale, sont jugés trop sélectifs. “Seules 75 communes peuvent y répondre.”

Les professionnels pointent aussi sur les conséquences environnementales (coût, bilan carbone) liées au démontage annuel systématique pour les installations ne faisant pas l’objet d’une ouverture hivernale. “Nous lui préférons une démontabilité effective lors du renouvellement de chaque concession, avec une vérification annuelle de la bonne insertion paysagère et environnementale des installations et de la démontabilité des équipement attestée par certificat.” Un autre point d’insatisfaction porte sur l’impossibilité de maintenir les installations hivernales dans les espaces protégés. “Cette donnée risque de bloquer des schémas d’aménagement comme par exemple celui de Pampelonne.” À l’issue de ces échanges, les plagistes restaurateurs ont rédigé une motion adressée au ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement et de la Mer.

 

Anne Sallé

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Covid -19 : principales aides aux CHR et mesures à respecter
par la Rédaction de l'Hôtellerie-Restauration
Services
  Articles les plus lus