Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

Pampelonne : le bras de fer entre l’État et les plagistes se poursuit

Vie professionnelle - mercredi 18 août 2010 14:43
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Ramatuelle (83) Le nouveau schéma d’aménagement de la plage, adopté au début du mois de juillet par les élus de Ramatuelle, ne satisfait pas du tout les plagistes qui menacent de faire grève.



Les gérants des concessions de Pampelonne réclament une révision du schéma d’aménagement de la plage.
Les gérants des concessions de Pampelonne réclament une révision du schéma d’aménagement de la plage.

 Unemise à mort de Pampelonne”. C’est ainsi que certains plagistes qualifient le nouveau schéma d’aménagement de la plage adopté par les élus de Ramatuelle au début du mois de juillet.Le schéma prévoit une diminution de nos surfaces de quelque 30%, ce qui signifie la disparition de lots sur 28, avec l’obligation de démonter à la fin de la période estivale. D’ici 2012, nous devrons donc détruire tous nos établissements, à nos frais, sans la moindre indemnité et sans être prioritaires sur l’attribution des futures concessions. Certains d’entre nous sont installés depuis cinquante ans ! On se moque de nous !”, fulmine Carol Balligand, la présidente de l’Association des exploitants de la plage de Pampelonne (AEPP). Avec elle, les plagistes dénoncent également le caractère très opaque et incomplet du document qui ne comprend même pas d’étude de courantologie.

Vingt ans de débats

Un mouvement de grève, décidé pour le 16 août, a été suspendu suite à la visite du préfet. Nous attendons sa réponse écrite. Soutenus par le vice-président du conseil général, Jean-Pierre Serra, le vice-président de l’Union patronale du Var (UPV), Jean-Pierre Ghiribelli, et le président de la Fédération nationale des plages restaurants, Jean-Claude Moreu, les plagistes de l’AEPP entendent bien profiter de l’enquête publique, ouverte il y a quelques jours, pour déposer un recours, projet alternatif à la clef. Même les modalités de l’enquête ne nous satisfont pas, martèle Carol Balligand. Un mois, c’est trop court d’autant que l’enquêteur public n’est là que deux jours par semaine. Nous demandons un élargissement des horaires et une délocalisation au poste de secours pour donner l’accès au plus grand nombre de personnes.”

Anne Sallé

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gestion en fiches pratiques
par Jean-Philippe Barret et Eric Le Bouvier
Services
  Articles les plus lus