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À Nantes, le Club hôtelier se mobilise

Vie professionnelle - jeudi 27 janvier 2011 15:49
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Nantes (44) Inquiet devant la prolifération des résidences hôtelières, et pour mieux faire porter sa voix, le Club hôtelier nantais se constitue en association et se dissocie de l’office de tourisme de Nantes Métropole.



Gilles Cibert, président du Cub hôtelier nantais, dénonce les effets dévastateurs de la défiscalisation des résidences hôtelières.
Gilles Cibert, président du Cub hôtelier nantais, dénonce les effets dévastateurs de la défiscalisation des résidences hôtelières.

Hébergé depuis douze ans au sein de la structure municipale, aujourd’hui en pleine mutation, le club des hôteliers nantais acquiert un nouveau statut et devient association. Derrière leur président, Gilles Cibert, les hôteliers veulent se remobiliser pour la destination : “Nous sommes inquiets de l’arrivée de 650 capacités d’hébergement supplémentaires sur 5 100 chambres, essentiellement des résidences hôtelières tombées en faillite puis confiées pour une bouchée de pain à des exploitants qui cassent les prix du marché. Aujourd’hui, on regarde, on subit, et ce n’est pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme”, explique Gilles Cibert. “Septième  ville de France, Nantes est aujourd’hui la 19e ville en terme de RevPAR”, ajoute-t-il.

Déterminé, le club affiche ses ambitions : fédérer tous les hôteliers et parler d’une seule voix, être une force de proposition, défendre les intérêts de la profession pour le bien de la destination nantaise, encourager l’excellence en terme de développement durable en visant le 100 % certification, être un lieu d’échanges et d’information... “Il nous faut inventer une nouvelle locomotive pour aller plus loin, prendre de la hauteur par rapport à notre fonctionnement. Il ne s’agit pas de bâtir une forteresse pour nous protéger mais plutôt de construire des ponts.” Le dialogue est ouvert.
Anne Sallé

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