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Édito de l'hebdomadaire 3222 du 27 janvier 2011 : "Vers un nouveau contrat d’avenir de la restauration ?"

Vie professionnelle - mercredi 26 janvier 2011 14:33
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Moins de deux ans après la signature par la profession de la restauration d’un contrat d’avenir avec les pouvoirs publics afin de formaliser les engagements pris lors de la baisse de la TVA à 5,5 %, le très actif secrétaire d’État au Tourisme, Frédéric Lefebvre, vient de réunir l’ensemble des dirigeants des organisations professionnelles au titre du comité de suivi de ce contrat chargé plus particulièrement de dresser un premier bilan.

Certes, les multiples comités, commissions, conseils, et autres autorités créées ad hoc par une administration jamais en panne d’inspiration ont la réputation de ne pas servir à grand-chose.

Mais il faut bien trouver des lieux d’échanges et de dialogues entre une puissance étatique trop souvent bureaucratique et une représentation professionnelle prompte à ressentir la moindre marque d’indifférence de la part de ceux qui nous gouvernent.

Voilà pourquoi, politiquement et psychanalytiquement, la convocation du comité de suivi était d’autant plus essentielle à une bonne communication entre les uns et les autres.

Sur le fond de la question, rien de bien neuf depuis la publication par l’Insee des dernières statistiques qui ont valeur de satisfecit à l’égard de la profession.

Au mois de novembre, Hervé Novelli, le prédécesseur de Frédéric Lefebvre, ne pouvait que se féliciter des excellents chiffres de l’emploi créé par la profession, alors que le chômage poursuit ses ravages dans de nombreux secteurs de l’économie nationale.

Parallèlement, les résultats annuels de l’inflation viennent d’illustrer les effets positifs de la baisse de la TVA, n’en déplaise aux infatigables dénonciateurs qui n’ont jamais été capables d’avancer le moindre argument positif et censé sur le sujet.

30 000 emplois nets créés en dix-huit mois, un taux d’inflation inférieur de plus de 20 % à l’évolution générale des prix en 2010 (chiffre aisément vérifiable sur le site de l’Insee) et le retour des clients vers les établissements qui ont consenti à des efforts d’investissements tant humains que matériels. Certes, tout est loin d’être parfait - heureusement -, et l’avenir sera encore marqué par de nouvelles exigences auxquelles la profession ne saura se dérober sans dommages.

Formation des salariés, amélioration des conditions de travail et des rémunérations, communication sur la qualité des établissements (qui connaît le titre de Maître restaurateur dans le grand public ?), autant de défis qui restent encore à relever.
Cela mérite sans doute un avenant au contrat signé en 2009, en contrepartie de l’engagement de l’État à maintenir pour la restauration le taux réduit de TVA.
L. H.

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