L'Umih a tenu son premier conseil d'administration de l'année
Vie professionnelle - jeudi 13 janvier 2011 11:16
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75 - Paris 1er conseil d’administration 2011 pour l’Umih, ce mercredi 12 janvier, dans les locaux d’Umih-Formation. L'essentiel de cette journée en trois questions avec Roland Héguy, président national de la rue d’Anjou.
Roland Héguy : Nos professionnels ont, par leur activité, une générosité naturelle. Nous exerçons des métiers de cœur, où l’humain à toute sa place et c’est pourquoi je souhaite que nous puissions être aux côtés des Restos du Cœur. Nous allons signer un protocole national. C’est très important pour l’image de profession car ce sont des actions fortes, utiles et constructives. Nous avons également présenté la campagne de communication qui a été approuvée pour sa qualité et l’intérêt des messages qu’elle va faire passer auprès des jeunes. La restauration a une bonne image sauf lorsqu’on aborde le volet emploi. Nous devons casser les idées préconçues et montrer la diversité de nos métiers. Nous avons identifié une quinzaine de ‘métiers ‘. Autant de voies possibles, autant de choix possibles, avec, en interne, quel que soit le niveau de la personne, des perspectives d’avenir et d’ascenseur social réelles par la formation continue. La cuisine française est présente partout dans le monde et elle plaît. C’est un secteur porteur pour les jeunes.
Vous rédigez actuellement un livre blanc. Dans quel esprit ?
R. H. : Le livre blanc reprend tous les dossiers de l’Umih. Il va se présenter sous la forme d’un abécédaire qui va nous permettre d’évaluer les avancées d’un congrès à l’autre. Tout y passe, la Sacem, la Spre, les normes… Les élus l’auront tous sur leur bureau prochainement. Puisque je viens de vous parler des congrès nationaux, sachez que l’édition 2011 aura lieu à Saint-Malo et celui de 2012 à Dijoin.
Vous avez terminé cet après-midi de travaux par le dossier de la Spre. Quelle est la position de l’Umih aujourd’hui ?
R. H. : Il y a un vrai blocage. Les Bam et les Ram ne vont pas pouvoir subir une telle charge sur leurs chiffres d’affaires. Nous mettons en place une commission élargie avec les structures associées, dont la CPIH. Son président, Gérard Guy et son président des cafetiers, Roland Croisé, ont du reste assisté à notre conseil d’administration. Il est important de tout remettre à plat et de relancer de nouvelles discussions afin d’atteindre quelque chose qui soit acceptable pour tous. Notre mot d’ordre aujourd’hui est clair : surtout ne signer aucun contrat dans l’immédiat avec la Spre tant que les négociations n’auront pas reprises.
| Propos recueillis par Sylvie Soubes |
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