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Édito du n°3230 du 24 mars 2011 : “Sans plus tarder”

Vie professionnelle - mercredi 23 mars 2011 09:16
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Alors que les pouvoirs publics, qui ont bien d’autres préoccupations, ne se sont pas prononcés sur un éventuel report à 2015 des travaux de mise aux normes de la sécurité incendie, il n’est que temps pour les professionnels concernés d’engager les investissements indispensables.

Il y a en effet de fortes chances, face à un usage en pleine expansion du ‘principe de précaution’, pour que le décret de 2006 entre en vigueur à la date initialement prévue, c’est-à-dire au mois d’août prochain pour ceux qui auraient oublié l’échéance. Et quoi qu’il arrive, il est bien évident qu’il vaut mieux avoir d’ores et déjà prévu à la fois le financement et la mise en œuvre d’une mise en conformité de toute façon obligatoire.

Parallèlement, les hôteliers disposent d’un répit d’un an supplémentaire pour obtenir un nouveau classement hôtelier dont il tombe sous le sens qu’il ne peut être réalisé qu’en même temps que les travaux de sécurité incendie.

Ce sont certes à de lourds investissements que la profession doit consentir, à la fois sous la pression des pouvoirs publics - dont le souci de l’intérêt général ne peut être contesté -, et des exigences de commercialisation et de valorisation d’une hôtellerie encore très souvent individuelle et dont le classement demeure la seule référence tangible à des critères de qualité.

Comme le souligne Claude Daumas, président de la Fagiht, dans l’interview qu’il nous a accordé (lire page 29), il est essentiel que la profession se donne les moyens de rester compétitive sur un marché du tourisme, notamment saisonnier, de plus en plus concurrentiel.

L’attentisme n’est plus de mise dans un environnement qui évolue de plus en plus vite et auquel les professionnels ne peuvent que s’efforcer de s’adapter s’ils veulent ‘rester dans le marché’, comme disent les pros du marketing.

Et ce ne sont pas les tergiversations stériles sur les avantages et les faiblesses du nouveau classement qui doivent ralentir les décisions d’investissements indispensables qui incombent aux hôteliers afin de maintenir leur outil de travail à la hauteur de leurs ambitions : le temps n’est pas aux vaines et inutiles polémiques sur un dispositif reconnu par la profession et ses partenaires du monde du tourisme .

Les échéances approchent quoi qu’il arrive et il serait dangereux de ne pas prendre les moyens de les honorer.

L.H.

 
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