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Umih 15 : faire face aux enjeux d’avenir

Vie professionnelle - vendredi 15 avril 2011 15:00
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15 - Cantal Lors de son assemblée générale, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie du Cantal a évoqué les nouvelles réglementations, les nouvelles normes et les certifications.



Jean-Marie Attard, vice-président de l'hôtellerie saisonnière,  et Thierry Perbet.
Jean-Marie Attard, vice-président de l'hôtellerie saisonnière, et Thierry Perbet.

Quel avenir pour l’hôtellerie cantalienne? La question était au menu de l’assemblée générale de l’Umih 15. Car les changements réglementaires se bousculent. Revue de détails

Nouveau classement, casse-tête nécessaire. Christelle Delmas, du cabinet de certification Aucert (Auvergne Certification), a dressé un tableau de la situation. Il faut réaliser, a-t-elle insisté, un pré-diagnostic, sans laisser de place à l’approximation ou à la subjectivité, tout se passe via une grille à remplir. Il ne faut pas négliger lenvironnement, laccueil des personnes handicapées pour obtenir un bon résultat. Si l’hôtelier est recalé, il doit tout reprendre à zéro, avec un nouvel audit à payer. Des audits que l’Umih entend négocier avec les organismes certificateurs. Cest un tournant pour lhôtellerie”, a insisté Thierry Perbet, président de l’Umih 15.

Mutuelle, promesse tenue. C’était une contrepartie à la baisse de la TVA. Désormais, la promesse est devenue réalité. Mais son champ d’application, et ses cas particuliers, notamment pour les saisonniers, demeure encore complexe. Frédérique Gramond, du groupe Mornay, a détaillé les points les plus importants avec des explications complémentaires de Jean-Marie Attard, vice-président de l’hôtellerie saisonnière à l’Umih. Si un employeur ne remplit pas ses obligations au niveau de la mutuelle, il risque de devoir payer la note en cas de maladie ou d’hospitalisation. Un contentieux qui peut coûter cher.

Enseignement, quel niveau? En accueillant Frédéric Bromont, nouveau proviseur du lycée professionnel Raymond Cortat d’Aurillac, Paulette Bruel, vice-présidente de l’Umih 15, a remercié les restaurateurs qui donnent de leur temps pour les examens. Mais Thierry Perbet a aussi souligné que la profession attend des niveaux V, des bons techniciens, alors que l’Éducation nationale préfère former des niveaux IV, des bacheliers.
Pierre Boyer

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