Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

Syndicat des hôteliers de Nice Côte d’Azur : un nouveau mandat pour Michel Tschann

Vie professionnelle - vendredi 20 mai 2011 11:49
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Réélu à la présidence du syndicat lors de la dernière assemblée générale, l’hôtelier évoque l’avenir de la profession.



Michel Tschann, président et Christian Roussel, directeur, militent pour une meilleure coordination de la promotion départementale.
Michel Tschann, président et Christian Roussel, directeur, militent pour une meilleure coordination de la promotion départementale.

L’Hôtellerie Restauration : Quel regard portez-vous sur la situation de votre syndicat aujourd’hui ?
Michel Tschann : Notre syndicat est autonome et en bonne santé, il entretient des relations harmonieuses avec les acteurs commerciaux et sociaux. Nos membres sont soudés malgré leurs différences. Nous sommes très fiers d’avoir un palace, le Grand Hôtel du Cap, parmi nos adhérents. Tout cela mérite d’être souligné.

En termes d’activité, 2008 a été une année exceptionnelle mais 2009 une année très mauvaise. En 2010, nous avons repris du poil de la bête et 2011 devrait être meilleure que l’année dernière grâce aux grands événements festifs de notre région : le mariage du Prince Albert, le festival de Cannes, le festival de jazz de Nice et celui de Juan-les-Pins. La crise semble être derrière nous, même si les événements du Japon montrent notre vulnérabilité. Je jette un regard rassuré sur l’avenir que nous, professionnels, nous devons de préparer activement.

Quels sont les grands rendez-vous à ne pas manquer ?
Certains sont d’ordre réglementaire, d’autres d’ordre environnemental. Les nouvelles normes de sécurité, très lourdes, sont à peu près en place partout. Ce n’est pas le cas pour les nouvelles normes d’accessibilité, peu adaptées aux bâtiments anciens, soit plus de 80 % de notre parc hôtelier. Si la loi était appliquée à la lettre, ce serait fatal pour nombre d’entre nous. On parle de dérogation : la marge d’incertitude est aujourd’hui bien grande. Le dernier point concerne notre démarche durable : la demande des clients a augmenté, c’est également un bon moyen de faire des économies. Le train est en marche, il faut le prendre.

Que souhaitez-vous pour la profession aujourdhui ?
La baisse de l’euro car tous nos marchés sont hors zone euro ; le maintien de la baisse de la TVA qui, j’en suis convaincu, nous a aidé à passer la crise ; et aussi une attractivité confortée pour la Côte d’Azur. Il y a des efforts à faire en terme d’efficacité et de coordination de la promotion départementale. Il faut valoriser la destination dans sa globalité. La ville de Nice fait beaucoup d’efforts mais le conseil général ne donne par les moyens au CRT d’assurer cette mission, pourtant primordiale pour une bonne visibilité. Enfin, il est important de continuer à approfondir la sécurité des biens et des personnes, alimentaire, des transports.
Anne Sallé

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Vins au restaurant
par Paul Brunet
Services
  Articles les plus lus