Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

Vendée : année 2011 comparable à 2010

Vie professionnelle - lundi 24 octobre 2011 10:29
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

85 - Vendée Trois questions à Joël Giraudeau, président de l'Umih Vendée



Joël Giraudeau, président de l'Umih Vendée.
Joël Giraudeau, président de l'Umih Vendée.

L'Hôtellerie-Restauration : Comment jugez-vous l'année 2011 ?
Joël Giraudeau : Globalement, elle devrait être du niveau de 2010. Sur la côte, avril et juin ont été en progression avec un mois de mai en baisse. Nous avons eu le Tour de France. Cela représente plus de 2 500 nuités sur quatre jours. Fin juin, des équipes sont aussi venues en repérage. Début août, les plannings hôteliers étaient remplis aux deux tiers seulement. Il y a eu beaucoup de dernière minute. Ce qui progresse, ce sont les courts séjours, deux à trois nuits en moyenne. Nous devons casser les semaines. Ce phénomène demande une gestion nouvelle du personnel. Le consommateur se décide également en fonction de la météo. La haute saison diminue au profit d'un allongement de la saison. Même en été, nous rencontrons des pics sur le week-end. En 2008, les comportements ont changé, avec une restriction du pouvoir et des besoins en téléphonie qui augmentent. Nous vivons des mutations et des repositionnements budgétaires certains.

Que veut le touriste aujourd'hui ?
J. G. : Les gens ne vont pas venir à l'hôtel pour s'ennuyer. Il faut de l'événementiel, des animations. Saint-Jean-de-Mont a su renouveler son image en créant de nouveaux équipements, les Sables d'Olonnes s'est dotée de zones piétonnes supplémentaires et de terrasses… Les gens ont besoin qu'on leur propose quelque chose. La professionnalisation des offices de tourisme est importante. Une vraie stratégie de station est nécessaire, comme la mutualisation des moyens et la fusion des communautés de commune.

Quels conseils donnez-vous aux hôteliers ?
J. G. : Un hôtelier indépendant doit être très réactif aujourd'hui et ne pas se contenter d'une seule clientèle. L'établissement doit être référencé dans les guides comme le Michelin ou le Routard, être visible sur la toile et puis l'on doit s'adapter aux goûts des gens. Bien sûr, cela réclame de l'investissement. Au-delà du nerf de la guerre, un professionnel doit réfléchir son produit, savoir le vendre et ne pas perdre de vue la dimension humaine. Un bon accueil demande un personnel formé. Nous avons dans le département deux CFA et 3 lycées hôteliers. La maison familiale de Saint-Michel Mont-Mercure a le plus faible taux de ruptures des contrats d'apprentissage des Pays de Loire et nous en sommes très fiers.
Propos recueillis par Sylvie Soubes

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Covid -19 : principales aides aux CHR et mesures à respecter
par la Rédaction de l'Hôtellerie-Restauration
Services
  Articles les plus lus