Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

La CPIH va lancer une campagne de promotion du titre de Maître Restaurateur en janvier dans ses départements

Vie professionnelle - jeudi 8 décembre 2011 14:20
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

75 - Paris Le groupement des restaurateurs de la CPIH s'est réuni mardi 6 décembre au siège parisien du syndicat. Le point avec Robert Touchet, président national et président de la CPIH 49.



Les restaurateurs de la CPIH en réunion à Paris. De g à d, au 1er plan, Jean-Pierre Seguin (Gironde), Gérard Guy, Charlotte Le Moniet et Martine Chroharé de la CPIH, au 2ème plan Charles Peltier (Vendée/Loire Atlantique), Robert Touchet, Myriam Gerbier (Poitou-Charente) et Jean-Luc Madec (Yvelines).
Les restaurateurs de la CPIH en réunion à Paris. De g à d, au 1er plan, Jean-Pierre Seguin (Gironde), Gérard Guy, Charlotte Le Moniet et Martine Chroharé de la CPIH, au 2ème plan Charles Peltier (Vendée/Loire Atlantique), Robert Touchet, Myriam Gerbier (Poitou-Charente) et Jean-Luc Madec (Yvelines).

Vous êtes particulièrement remonté contre le taux de TVA à 7%. Est-il si injuste que ça ?
Robert Touchet : La France, l'Europe, traversent une période de difficultés mettant à mal les recettes de l'Etat et engendrant une économie extrêmement difficile. Le gouvernement a pris quelques mesures de restriction, dont le relèvement de la TVA à taux réduit avec la création d'un second taux réduit à 7 %. Ce nouveau taux est contraire aux engagements pris entre l'Etat et la profession, dans un contrat d'avenir que nous avons respecté. En effet, il était précisé qu'en cas de hausse de la TVA, la prime destinée aux salariés du secteur serait immédiatement supprimée… D'autre part, nous avons bien compris que resteraient au taux réduit seuls les produits de première nécessité, mais qu'entend-t-on  par première nécessité ? Où sera placée la limite ? Je crains que nous soyons à nouveau obligés de devoir nous battre, tout comme par le passé, pour faire appliquer cette TVA réduite à l'ensemble des produits ayant subi une transformation, c'est-à-dire  pour obtenir le respect d'une simple justice fiscale. 

A l'ordre du jour également de votre réunion, l'amendement Siré. Quelle est votre position ?
R. T. : L'amendement suit la navette parlementaire. Personnellement, l'idée d'un décret qui puisse donner de la lisibilité, une transparence à ce que nous faisons me satisfait. Et puis, ce qui me paraît intéressant de souligner, c'est que les Maîtres Restaurateurs n'auront pas cette obligation d'affichage. Cela montre que le titre répond déjà largement aux attentes de consommation. Je suis très attaché à ce label. Je crois qu'il est urgent de l'expliquer à tous les professionnels. Il n'est pas destiné à une élite mais à tous ceux qui respectent les produits frais, la saison, qui élaborent et transforment. La CPIH, à l'initiative de Gérard Guy, président national, va entamer une campagne de promotion du titre dans les départements à partir de janvier. Je vous rappelle que la profession a pour mission son développement, c'est dans le contrat d'avenir.

La CPIH se retrouvera en congrès national du 25 au 27 mars dans les Yvelines. Quels seront les nouveaux chantiers pour la restauration ?
R. T. : Dans les sujets que nous aborderons à Rambouillet, il y aura la CSE (contribution sociale entreprise). C'est un principe de taxation sur les résultats et le chiffre d'affaires qui vient réduire la contribution salariale. Nous y sommes favorables.

D'ici, là, vous souhaitez alerter les professionnels sur la formation à l'hygiène de 14 heures rendue obligatoire par depuis octobre 2010.
R. T. : Il faut qu'au moins une personne en cuisine l'ait suivie. Le 1er octobre 2012, toute personne qui ouvrira un restaurant devra l'avoir effectuée, à l'exception des personnes justifiant de trois années d'expérience professionnelle. Nous devons sensibiliser le terrain à cette nouvelle disposition qui concerne tous ceux qui touchent des aliments.
Propos recueillis par Sylvie Soubes

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gagner en rentabilité en améliorant sa marge brute
par Christopher Terleski
Services
  Articles les plus lus