Umih 01 : un appel à la reconnaissance

Tossiat (01) Sous la présidence de Jean-Pierre Vullin, l'Umih 01 vient de tenir son assemblée générale annuelle.

« Le titre de Maître Restaurateur apporte une reconnaissance » soulignait Jean-Claude Perron, trésorier de l'Umih 01.  Après avoir exposé les comptes, à l'occasion de l'assemblée générale qui s'est déroulée lundi 5 décembre à La jonquillere, et évoqué la notoriété du titre, il en réaffirmait également l'intérêt financier : « On peut bénéficier d'un crédit d'impôts allant jusqu'à 15000€ ». Audrey Bonnier de la CCI de l'Ain intervenait pour évoquer les dispositifs et ateliers proposés par la Chambre de commerce : l'acccompagnement des entreprises pour les diagnostiques qualités, ou encore le prochain atelier sur le titre de Maître Restaurateur le 12 décembre.  Le département de l'Ain compte actuellement 18 Maîtres Restaurateurs, et Jean Claude Perron affirmait : «  Etre Maîtres Restaurateurs permet aussi de bénéficier de subventions ».  Le président Jean-Pierre Vullin appelait ensuite Frédéric Zulberti du Fafih pour évoquer la formation. «Vous cotisez pour vos salariés » rappelait-il.  Il soulignait les droits à la formation et notamment les actions collectives mises en place par les partenaires sociaux pour les entreprises de moins de dix salariés : « Gratuites, et à proximité, vous n'avez pas à avancer d'argent. Et le processus administratif est simplifié. » 

Les atouts d'une démarche écolo

Karl Joly du CDT de l'Ain soulignait ensuite l'importance de figurer sur les réseaux sociaux et internet pour les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Après le rappel sur la mutuelle pour tous les salariés à partir de janvier 2012 et les risques "d'arnaque" à éviter pour les restaurateurs, le président Jean Pierre Vullin abordait les atouts d'une démarche écologique, mettant en avant les économies d'énergie cumulables avec des subventions du Conseil général. La réunion se poursuivait sur un air de débat dès lors que la TVA à 7% était évoquée, mettant en évidence les efforts constants faits par la profession. « C'est encore à nous de payer la dette » entendait-on dans l'assemblée. Plusieurs auditeurs affirmaient aussi leur souhait de voir leur président confédéral monter au créneau afin que les élus et le grand public soit informés des réalités économiques de la profession.