Pourtant, le tribunal administratif vient de débouter leur recours déposé au printemps dernier. "Le juge n'a pas traité le fond mais la forme en affirmant l'irrecevabilité de l'Umih alors que nous sommes le plus gros syndicat de la profession", tonne Thierry Grégoire. "C'est incroyable, commente Rémi Calmon, directeur du Sneg & Co. Surtout quand on se souvient que la mairie de Lille était exemplaire dans la démarche de gestion de la vie nocturne". Ils s'insurgent contre cette "véritable punition collective" de la profession alors qu'il existe de quoi donner des sanctions individuelles, au cas par cas. "On peut procéder autrement, il y a tout l'arsenal juridique", insiste Rémi Calmon. Les deux syndicats font donc appel de la décision du tribunal administratif.
Publié par Emmanuelle COUTURIER