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Umih 15 : survivre en zone rurale

Vie professionnelle - mardi 3 avril 2018 12:05
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Vezac (15) L'interdiction des pré-enseignes a été au coeur de l'assemblée générale du syndicat du Cantal.



Christian Vabret, MOF boulanger, devenu hôtelier depuis le rachat du fonds du château de Salles à Vezac, accueillait l'Umih 15, présidée par Thierry Perbet.
Christian Vabret, MOF boulanger, devenu hôtelier depuis le rachat du fonds du château de Salles à Vezac, accueillait l'Umih 15, présidée par Thierry Perbet.

L'interdiction des pré-enseignes en entrée de ville ou sur le bord des routes pose des problèmes. "Pour ceux qui sont un peu à l'écart des voies principales, cela se traduit par une baisse de fréquentation et, par contrecoup, cela touche aussi les autres commerces des communes. Dans le département, nous avons négocié avec la préfecture pour retirer les panneaux petit à petit. Mais les conséquences sont là, avec jusqu'à 50 % de chute du chiffre d'affaires", expliquait Thierry Perbet, président de l'Umih 15, lors de l'assemblée générale du syndicat à Vezac (Cantal). D'ailleurs, Vincent Descoeur, député du Cantal, vient de déposer une proposition de loi pour rétablir "la possibilité de présignalisation pour des entreprises qui jouent un rôle essentiel dans l'économie des communes".

Une autre piste viserait à classer le département en zone franche, "pour maintenir l'activité qui existe sur le territoire, souligne Thierry Perbet. Quelques points de charges en moins peuvent sauver des petites entreprises. Et c'est bien notre priorité."

Il y a aussi la difficulté à trouver des repreneurs. "Nous avons des professionnels toujours en activité à 70 voire 80 ans. Ils ne trouvent personne pour prendre la relève. Même si tout est aux normes. Peut-être le manque d'attractivité des zones rurales, les problèmes économiques" C'est aussi pour cela que Thierry Perbet insiste auprès des services de l'État, des administrations, largement invités pour l'assemblée générale, pour qu'ils accompagnent les professionnels, les aident plutôt que de prendre des sanctions.

Pierre Boyer
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