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Sécurité incendie : Marseille intensifie les contrôles

Vie professionnelle - jeudi 26 avril 2018 11:52
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Marseille (13) Face aux risques de départs de feu, la mairie redouble de vigilance auprès des petits établissements du centre-ville.



Marc Chemin, directeur de l'Umih 13, approuve les contrôles de sécurité anti-feu lancés par la ville de Marseille.
© DR
Marc Chemin, directeur de l'Umih 13, approuve les contrôles de sécurité anti-feu lancés par la ville de Marseille.


À Marseille, le cours d'Estienne d'Orves attire les touristes en quête de terrasses ensoleillées… et les incendies. En effet, plusieurs sinistres se sont déclarés récemment dans ce secteur central de la ville, situé à deux pas du Vieux-Port. "Cette place comprend de vieux bâtiments dont les armatures sont en bois. Si un feu prend, il peut se propager très vite", rappelle Julien Ruas, adjoint au maire LR en charge de la prévention et la gestion des risques urbains.

Aussi la ville a-t-elle décidé de réagir au plus vite, en adressant un courrier "préventif et pédagogique" aux établissements dits de 5e catégorie. "Ces enseignes de taille réduite ne sont pas soumises avant ouverture à une visite de la commission de sécurité communale ou départementale. Nous leur avons rappelé leurs obligations, et nous les incitons à se mettre en conformité avec les lois et règlements", explique l'adjoint au maire.

 

Des visites aléatoires


La commission communale de sécurité procédera également, courant 2018, à des visites "inopinées et aléatoires". Impossible, en effet, de lancer des contrôles auprès de tous ces établissements, dont le nombre pourrait avoisiner les 3 000 enseignes dans la cité phocéenne. Julien Ruas compte donc "cibler en priorité les établissements signalés par le bataillon de pompiers à l'issue d'une intervention ou qui présentent un danger particulier en raison de leur emplacement ou leur configuration".

Si les propriétaires des ERP ne se conforment pas aux obligations de sécurité, ils s'exposeront alors à une fermeture administrative (temporaire ou définitive) ordonnée par le maire ou le préfet, ou à des sanctions pénales (amende pouvant grimper jusqu'à 45 000 € et peine d'emprisonnement).

Marc Chemin, directeur de l'Umih 13, s'avoue satisfait par ces mesures : "C'est une bonne chose. Quand on parle de sécurité des personnes, il n'y a pas à hésiter… L'Umih 13 va d'ailleurs lancer une campagne de sensibilisation auprès de ses membres sur cette problématique, et leur proposer d'être accompagnés par une société spécialisée."     


Violaine Brissart
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