Vosges
Le géant de l'eau cherche un repreneur pour ses installations thermales vosgiennes, dans ses stations "historiques" de Vittel et Contrexéville. Cinq hôtels prestigieux de 3 et 4 étoiles sont à vendre.
Olivier Cordonnier,
responsable de la communication de Perrier-Vittel-France, filiale du groupe Nestlé,
explique : "Nous souhaitons nous recentrer sur notre métier de base,
l'embouteillage d'eau minérale. C'est pourquoi depuis plusieurs mois nous voulons nous
désengager de l'activité thermale et touristique de Vittel et Contrexéville dans les
Vosges. Il y a deux ans nous avons déjà cédé le casino de Vittel à l'un de nos
anciens cadres". Le patrimoine proposé est constitué par les installations
thermales des deux stations qui accueillent annuellement plus de 5 000 curistes et près
de 16 000 clients pour leurs activités de loisirs et de remise en forme, un secteur en
progression de 15 % par an. Figure également au catalogue le casino de Contrexéville et
plusieurs hôtels de 3 et 4 étoiles, dont les cinq principaux suivants : l'Ermitage, le
Grand Hôtel, l'hôtel Cosmos, celui de l'établissement ainsi que la Résidence de la
Tuilerie. "Il y a plus de 150 chambres immédiatement opérationnelles, et
plusieurs autres qui nécessitent un investissement assez important pour être remises aux
normes actuelles", confie le porte-parole du groupe. Lequel entend trouver, d'ici
à fin février prochain, un repreneur unique car "il n'est pas question de vendre
par appartement", assure Olivier Cordonnier.
Plusieurs candidats se sont fait connaître qui doivent remettre leurs offres. Parmi eux
la Chaîne Thermale du Soleil, déjà présente dans les Vosges à Bains-les-Bains où
elle vient d'engager un programme d'investissements de l'ordre de 100 millions de francs
pour rénover les installations thermales et hôtelières. Autres candidats potentiels,
qui ont déjà visité les sites : les groupes Barrière, gérant de plusieurs casinos en
France et Accor. Si à Contrexéville les hôtels sont libres à la vente, la situation
est plus complexe à Vittel où le Club Méditerranée gère les installations
hôtelières dans le cadre d'un contrat en cours jusqu'en 2001. Il pourrait alors être
lui-même candidat, ou jouer les trouble-fêtes en bloquant les négociations jusqu'à
l'expiration de son bail.
P. Ambrosi
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L'HÔTELLERIE n° 2651 Hebdo 3 Février 2000