Actualités

L'événement
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Ils ont dit

Eric Baudoin, hôtelier-restaurateur à Chesnay et secrétaire général du département des Deux-Sèvres :

"Notre représentativité doit évoluer. Je pense que nous ne devons plus nous placer dans une démarche syndicale. Une chambre hôtelière doit d'abord être un lieu de rencontre entre professionnels, patrons et salariés. Nous devons être là pour réfléchir aux mutations des activités et à la place des indépendants face aux grands groupes. Qu'est-ce que je pense de ce congrès ? Je crois qu'il faut que nous sortions des combats de chefs pour nous attaquer aux problèmes de terrain. Quant à la victoire de Jean-François Girault, je l'interprète aussi par la victoire de la province sur Paris."


Eric Baudoin.

Serge Braye, hôtelier-restaurateur à Moncoutant et président des restaurateurs du département des Deux-Sèvres :

"Personnellement, en tant que restaurateur, je suis favorable aux 35 heures pour moi comme pour mes employés. Vous savez, la question qui se pose, ce n'est pas 39 heures ou 35 heures, mais dans quelles conditions on va y passer. Un établissement comme le mien (50 couverts en restauration, 23 chambres, 2 étoiles, Logis de France) qui travaille pourtant ne dégage aucun bénéfice. Je ne demande pas à gagner plus que mes salariés mais au moins autant. Je suis aussi très agacé par les professionnels qui tapent systématiquement sur les fast-foods. Ils ont la même législation que nous mais pratiquent de la vente à emporter. C'est tout. Je voudrais que la profession pose les bons problèmes pour avoir les bonnes réponses."


Serge Braye.

Dominique Guy, l'une des rares femmes présente dans la salle et membre du bureau de la Haute-Marne : "Les employeurs restent des employeurs. Nous ne pouvons pas demander à nos employés d'avoir les mêmes motivations que nous. En ce qui me concerne, je suis pour les 35 heures."


Dominique Guy.

Claude Del Canto, cafetier depuis 1966 dans le Gard :
"Je suis arrivé plein d'espoir et j'assiste à un lynchage. Nous devons être solidaires et ne pas faire comme l'Umih qui n'est bonne que lorsque l'on n'a rien à lui demander."


Claude Del Canto.

Gérard Ryngel, conseiller du nouveau président, a déclaré à propos de la RTT : "Si on fait une loi qui n'est pas applicable, ce ne sera pas appliquer. On ne peut pas aller de 43 à 35 heures. C'est suicidaire pour nous. Il faut jouer sur les heures d'équivalence."


Gérard Ryngel.

Débats houleux au congrès de la CPIH à Niort, Jean-François Girault élu président
Les groupements élisaient aussi leur président


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L'HÔTELLERIE n° 2713 Hebdo 12 Avril 2001


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