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Avec Excellence Gers

Les restaurateurs s'engagent sur la traçabilité

Après les boulangers, les éleveurs et les producteurs de l'appellation Saint-Mont, les restaurateurs s'engagent dans la démarche qualitative d'Excellence Gers.

Déjà engagés dans la promotion de la restauration depuis plus de 10 ans au sein de l'association La ronde des mousquetaires, près d'une dizaine de restaurateurs du Gers a décidé de mettre plus en avant son terroir et sa cuisine. Ils s'engagent aujourd'hui avec l'association Excellence Gers, créée à l'initiative du président de la chambre d'agriculture, en partenariat avec le conseil général, la chambre de commerce et la chambre de métiers. S'inspirant de la charte des Restaurants de France, le protocole prévoit la signature d'une charte qui vante la qualité du terroir gersois et le respect d'un cahier des charges très précis mettant en valeur auprès du client la traçabilité des produits utilisés (foie gras, bœuf, chapon, vin). La qualité de l'accueil est aussi examinée avec, notamment, la traduction des menus dans une langue étrangère. Chaque établissement adhérent sera référencé par le label Excellence Gers. "Aujourd'hui, les gens veulent retrouver leurs racines. Avec Excellence Gers, nous voulons avant tout mettre en avant l'image d'un terroir qui se bat avec des produits authentiques. Le but n'est pas de nous regrouper en masse, il faut qu'il y ait des gens qui partent devant comme dans un peloton", remarque Bernard Ramounéda, propriétaire du restaurant Le Florida à Castéra Verduzan. Même si cette démarche n'a pas encore fait l'objet d'une adhésion systématique des professionnels, Simone Sampietro de l'hôtel-restaurant La Bonne Auberge à Manciet, présidente de l'Union des métiers de l'industrie de l'hôtellerie du Gers, ne dément pas l'intérêt d'une telle action : "La restauration reste la vitrine des différentes filières de l'agriculture. La mise en place d'un cahier des charges met en valeur la qualité des structures ainsi que les normes de cuisine. Nous ne travaillons que les produits frais. Nous souhaitons que des efforts soient aussi entrepris dans la rénovation de l'outil de travail."

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L'HÔTELLERIE n° 2718 Hebdo 17 Mai 2001