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Conjoncture
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Baromètre mensuel sur l'activité de la restauration commerciale L'Hôtellerie/Coach Omnium - avril 2001

Fébrile mois d'avril

o La fréquentation bat de l'aile
o L'addition poursuit son envol
o Le haut de gamme perd pied 

La baisse d'activité constatée par L'Hôtellerie/Coach Omnium depuis le début de l'année ne cesse de s'intensifier... Avril a ainsi franchi la barre inquiétante des -10 % sur le nombre de couverts servis par rapport à l'année dernière, tous types de repas et de restaurants confondus. Les restaurants de la capitale rencontrent une véritable désaffection de la clientèle puisque leur fréquentation chute de 14,6 %. Pourtant, la région n'a pas cessé de séduire les touristes, bien au contraire... L'Observatoire régional du tourisme d'Ile-de-France révèle ainsi que 37 % des professionnels du tourisme de la région ont observé, en avril, une hausse de la fréquentation par rapport à l'année dernière. Ils ne sont que 11 % à constater une baisse. Les touristes, et notamment les touristes étrangers, semblent donc bouder la restauration ou lui préférer d'autres loisirs ou moyens de se sustenter. La province accuse elle aussi une diminution de 10,2 %. Finalement, c'est encore la couronne parisienne qui s'en sort le mieux (- 4,9 %). Le mauvais temps de ces derniers mois n'explique pas tout, car si certains restaurateurs l'accusent de diminuer la fréquentation, d'autres pensent au contraire qu'il leur fut favorable en incitant les clients à se réfugier dans leur établissement faute de promenade. Et même s'ils furent nombreux à festoyer à l'occasion des réjouissances pascaliennes, comme l'indique la progression des banquets par rapport aux mois précédents, on ne parvient pas à atteindre les bons résultats de l'année 2000. Mais si les clients se font rares, ils semblent toutefois plus prodigues, comme le révèle la hausse continue du prix moyen couvert depuis février (+ 5,4 %). Cette progression est aussi visible par rapport à l'année précédente puisque 60 % des restaurateurs déclarent l'avoir observée. La tendance générale est donc à la consommation plus dépensière mais moins régulière. Pour autant, les clients ne privilégient pas la restauration haut de gamme qui, à l'instar des mois précédents, reste la plus pénalisée. Son nombre moyen de couverts connaît en effet une baisse de presque 30 % ! Les restaurants les plus abordables sont les seuls à afficher une évolution positive.
C. Lerenard

Résultats géographiques
Janvier à avril 2001/2000
Evolution
couverts servis
Evolution
prix moyen cvt
* Paris, avec banquets 14,6 % - 1,9 %
* Couronne Paris, avec banquets - 4,9 % 5,5 %
* Province, avec banquets - 10,2 % 6,8 %

 

Résultats selon les prix pratiqués
Janvier à avril 2001/2000
TTC - SC, boissons comprises avec banquets
Evolution
couverts servis
Evolution
prix moyen cvt
* Restaurants de 70 à 135 F/couvert servi 7,3 % 0,9 %
* Restaurants de 136 à 200 F/couvert servi - 9,9 % 14,8 %
* Restaurants de + de 200 F/couvert servi - 28,8 % - 4,3 %

 

Résultats selon les services
Janvier à avril 2001/2000
Evolution
couverts servis
Evolution
prix moyen cvt
* Déjeuners - 15,2 % 4 %
* Dîners - 9,6 % 3,9 %
* Banquets - 3,1 % 19,3 %
* Total, hors banquets - 13,4 % -
* Total, avec banquets - 10,9 % 5,4 %

 

Résultats globaux toutes régions confondues
Avril 2001
Prix moyen couvert
* Déjeuners 136 F
* Dîners 146 F
* Banquets 127 F
* Total, hors banquets 141 F
* Total, avec banquets 138 F

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