Logis de France Auvergne
Après la tenue des assemblées générales des Logis de France des différents départements, la situation des hôtels-restaurants de la chaîne volontaire montre une évolution positive pour le nombre de cheminées et pour le confort. Par ailleurs, Jacqueline Roux vient de succéder à Michel Sabot à la présidence tournante de la fédération Auvergne des Logis.
Bilan globalement positif
pour les Logis de France Auvergne. Certes, le nombre d'adhérents est en légère baisse.
Mais la mise en application des nouvelles grilles de classifications a montré une montée
en confort des établissements.
Le Puy-de-Dôme compte 40 établissements (- 3 par rapport à 2000). Parmi eux, 7 ont
gagné 1 cheminée et 1 seul est descendu de 3 à 2. Le Cantal, avec 39 adhérents (- 1),
a enregistré 6 cheminées supplémentaires. En Haute-Loire, 5 hôtels ont progressé sur
les 28 membres de la chaîne volontaire (- 1). Enfin, dans l'Allier, le bilan reste plus
stable. Parmi les 31 établissements (- 1), 2 gagnent 1 cheminée, mais 3 en perdent 1. Et
les nouvelles filières font leur apparition. L'Allier compte 3 Logis de caractère et 1
Logis nature et silence, la Haute-Loire, 2 Logis nature et silence et 1 avec la double
appartenance nature silence et caractère, le Moulin de Mistou à Pontempeyrat. Le
Puy-de-Dôme, avec un hôtel classé nature et silence, et le Cantal - aucun classement
dans ces catégories - restent loin derrière. En notant "le bon niveau atteint
par leur établissement et les efforts d'investissements des Logis", Michel Sabot
(La Colombière à Abrest), président de l'Allier, a souligné, lors de l'assemblée de
l'association à Dompierre-sur-Besbre, que "les hôteliers ont parfois intérêt
à rester en 1 ou 2 cheminées quand la clientèle recherche ce type de prestations".
Et Renée Ougier d'ajouter : "Il est préférable de proposer un établissement 1
ou 2 cheminées très confortable qu'un 3 cheminées tout juste au niveau des prestations."
Ce qu'a confirmé un hôtelier : "Un 3 cheminées ne doit pas décevoir, donc se
positionner au-dessus du minimum de la grille."
Harmoniser les prestations d'une région à l'autre
Même point de vue dans le Cantal. Le président des Logis, Bruno Girl (Le Nautilus à
Saint-Flour), a souligné lors de l'assemblée générale à Mauriac : "Ce qui
prime, c'est la qualité." Le département a perdu deux adhérents, "qui
n'entraient plus dans la charte", et a accueilli un nouveau venu, Le
Saint-Georges à Riom-ès-Montagnes. Raymond Fraysse, président des Logis de Corrèze et
membre du bureau national, a annoncé que désormais, les visites seraient prises en
charge par la fédération nationale des Logis de France, avec l'appui d'un cabinet
extérieur et des visites basées sur le client mystère. "Cela va coûter cher,
mais c'est le seul moyen d'harmoniser les prestations d'une région à l'autre, et
d'éviter certaines aberrations entre les niveaux de prestations selon les
départements." Après le bilan, les projets. Pour 2001, l'opération avec les
brasseries parisiennes va être renouvelée : distribuer des sets de table aux couleurs
des Logis du Cantal, avec, bien évidemment, toutes les coordonnées nécessaires. Les
participants ont aussi abordé des questions aussi diverses que : Comment attirer la
clientèle de proximité (Clermont-Ferrand, Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier) ?
Comment éviter les mauvais payeurs ? Comment soutenir les éleveurs de la région et la
race salers ? Comment mieux se faire connaître avec des moyens financiers limités ? etc.
Bruno Girl a aussi fait le point sur le site Internet : "Nous sommes parmi les
premiers en France à présenter tous les adhérents sur notre site. Nous avons fait des
efforts. Mais cela vaut le coup. Nous avons totalisé 263 réservations l'an dernier, avec
une majorité de touristes étrangers." "Presque tous les Logis du Cantal
possèdent leur propre site ", a ajouté Alain Salvat, d'Applications Services,
société conceptrice du site.
Performants, motivés, solidaires
En Haute-Loire, la présidente, Jacqueline Roux (Moulin de Mistou à Pontempeyrat), a
défendu des idées similaires lors de l'assemblée générale à Brioude. "Nous
devons aller jusqu'au bout de nos ambitions, travailler ensemble. Nous devons être
performants, motivés, solidaires. Mieux satisfaire nos clients pour mieux les
fidéliser." Elle a souligné les efforts réalisés pour bien se situer dans la
nouvelle grille de classification. "Nous avons laissé du temps à ceux qui
étaient un peu en retard pour se mettre à niveau, contre un engagement ferme de
respecter les délais donnés." Elle a rappelé la mise en place du site des
Logis de Haute-Loire.
P. Boyer
Assemblée générale des Logis de Haute-Loire à Brioude. Jean-Pierre Marcon,
vice-président du conseil général chargé du tourisme,
Jacqueline Roux et André Perrier, respectivement présidente et vice-président des Logis
du département : "Nous avons retrouvé de la rigueur dans le respect et
l'application de la charte des Logis."
Internet, cuvée 2001 avec la réservation en ligneMarie-Lou Lopez, directrice de Logis de France Services, a rappelé le
fonctionnement de la centrale de réservations à Brioude : "Nous nous
autofinançons avec les 8 % de commissions. Cela signifie qu'un opérateur doit générer
200 000 F de chiffre d'affaires par mois pour couvrir son salaire et l'amortissement du
matériel." Actuellement, les opérateurs doivent manier le téléphone pour
contacter les hôteliers et finaliser les réservations quand un internaute manifeste de
l'intérêt pour un établissement. Long et fastidieux. Donc, Logis de France Services va
mettre en place un nouveau système. Avec trois niveaux de prestations. Le fonctionnement
actuel est conservé, pour ceux qui ne veulent pas changer leurs habitudes. |
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L'Hôtellerie n° 2726 Hebdo 12 Juillet 2001