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Congrès de l'Union nationale à Toulouse

Les hôteliers ont tiré parti des HLM

Après avoir accueilli un congrès en 1991 et une annulation en raison d'une inondation, l'année dernière, la Ville rose a retrouvé du 21 au 24 juin les participants à la grande rencontre annuelle du mouvement HLM qui regroupe près de 3 000 congressistes.

L'an dernier, la ville de Toulouse n'avait pu recevoir le congrès des HLM pour cause d'inondations sur l'île du Ramier. Le site du parc des expositions avait subi d'importants dégâts dus à la montée des eaux de la Garonne. Devant la crue inopinée, les responsables de l'Union nationale HLM avaient dû, en catastrophe, chercher une autre ville susceptible d'offrir la disponibilité et la capacité d'un site pour 3 500 à 4 000 personnes incluant congressistes, exposants et représentants des industriels du bâtiment. De même, l'Union nationale avait dû reporter sur la fin septembre le déroulement de son congrès. Bordeaux avait alors pu emporter la précieuse manne sur l'organisation d'une rencontre citée comme l'une des 10 plus grosses manifestations annuelles, capables de rassembler autant de monde. Du 21 au 24 juin dernier, la manifestation, qui a eu lieu à Toulouse, a généré la réservation par le voyagiste Havas Communication Voyages d'un parc automobile de 200 véhicules et de 2 400 chambres dans des hôtels du 2 aux 4 étoiles répartis sur Toulouse intra-muros, l'agglomération, et jusqu'à Montauban (82) et Albi (81) sur les départements limitrophes. Près de 400 à 600 chambres ont fait l'objet d'une réservation en direct, portant le nombre à 3 000 chambres. Chaque congressiste ayant à sa charge les frais d'hôtel, de restauration et de transport, le bureau régional des congrès de PromoToulouse a évalué la dépense quotidienne d'un participant à 1 500 F/jour. Selon Jean-Michel Doré, délégué général adjoint de l'Union nationale HLM, le coût global de l'opération s'élève à près de 50 MF (20 MF pour la location et l'implantation des stands ainsi que la mise à disposition de diverses salles plénières, 30 MF représentant le fonctionnement du congrès, les dépenses des congressistes et les dîners-cocktails organisés par les partenaires).

Une opération significative pour les hôteliers
Le parc des expositions a reconduit son offre aux mêmes conditions que l'an dernier. "Chaque année, nous faisons tourner le congrès sur 8 à 10 villes que nous avons recensées selon leur capacité hôtelière. Le deuxième élément que nous prenons en compte porte sur un site d'exposition pouvant nous proposer 20 000 m2. Nous avions 150 exposants cette année", note Jean-Michel Doré. Pour son congrès 2001, l'Union nationale HLM a dû s'acquitter d'une majoration d'assurance pour couvrir la prise en charge sur le risque inondation.
Du côté des hôteliers, le bilan est plutôt positif. Les recettes attendues l'année dernière ont été largement compensées ce mois de juin, d'autant que les organisateurs ont accepté de décaler la manifestation et de la coupler avec un week-end. Sur les 3 jours, le Crowne Plaza de la place du Capitole a ainsi vendu 170 nuitées. "Les congressistes présents en séance jusqu'au dimanche matin en ont profité pour découvrir la ville. C'est une très belle opération en termes d'image", confie le directeur Didier Vincent. Denis Wilain de Leymarie, directeur général au Grand Hôtel Jean Jaurès, est tout aussi optimiste : "Mai et juin sont des périodes meilleures cette année. En tant que destination, Toulouse est vraiment bien présente en termes de patrimoine culturel et de détente." zzz20o

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L'Hôtellerie n° 2726 Hebdo 12 Juillet 2001