Rubrique animée par Pascale Carbillet et
Tiphaine Beausseron.
Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr
Je vous écris afin de vous donner mon opinion sur les articles qui ont pour sujet
la TVA et les fast-foods. Depuis un certain temps, je lis, dans la rubrique du Courrier
des lecteurs, des lettres où les restaurateurs se plaignent de la TVA et prennent à
partie les fast-foods pour justifier leur demande de baisse de cette TVA, en invoquant une
taxe à 5,5 % pour la restauration rapide, et une à 19,6 % pour la restauration
traditionnelle. Or, il me semble qu'il faut rappeler, que seule la vente à emporter
bénéficie d'une TVA à 5,5 % et que lorsque l'on mange assis dans un fast-food, la TVA
est alors à 19,6 % comme dans n'importe quel restaurant.
Je ne comprends pas cette argumentation qui ne fait pas très sérieuse. Il est certain
que la TVA doit être baissée, et qu'il n'y a pas de raisons que cela soit possible pour
certaines corporations comme le bâtiment et pas pour les autres. C'est aussi une question
de puissance des lobbies. Les restaurateurs ont été trop longtemps individualistes et
commencent seulement, et de façon ponctuelle, à se regrouper. Seules les professions qui
ont su créer de puissants lobbies ont pu tirer leur épingle du jeu.
Pour en revenir aux fast-foods, je trouve injuste le procès que leur font certains
restaurateurs et cafetiers. Ils sont accusés d'être à l'origine des maux de certains
professionnels, mais à qui la faute s'ils ont réussi à s'implanter en France et s'ils
sont aujourd'hui partout. Combien de sandwiches médiocres sont vendus dans certains
établissements à des tarifs excessifs ? Sans parler des lieux et de propreté qui laisse
souvent à désirer, alors que pour les fast-foods, on a compris que la propreté est
déterminante dans le choix des consommateurs.
Pour ma part, je préfère un Big mac, à un mauvais jambon-beurre. Aujourd'hui le
client sait ce qu'il ne veut plus. Il a peur et il va dans les endroits où il est
rassuré, à vous les restaurateurs et cafetiers de faire campagne pour les rassurer. Je
ne défends pas le hamburger, mais il faut être réaliste, il y a encore des choses à
changer chez les restaurateurs et cafetiers.
(de Philippe Antoine par e-mail) zzz66f
Dans votre hebdomadaire n°2726, daté du 12 juillet 2001, vous avez publié un article concernant la chaîne d'hôtels P'tit Déj Hôtel. Nous souhaiterions entrer en relation avec cette chaîne. Pourriez-vous nous communiquer leurs coordonnées ? (Y.C. de Bergerac)
Vous pouvez contacter cette chaîne aux coordonnées suivantes :
SARL P'tit Déj Hôtel
Laurent Lavergne
141, route de Conthe
15000 Aurillac
Tél. : 04 71 63 96 39 zzz36t
Détentrice d'une licence IV et désirant la vendre, pourriez-vous m'indiquer qui serait susceptible de m'aider et d'être intéressé. Cette licence IV se trouve à Meaux (77) et n'a jamais été déplacée. (V.B. de Meaux)
Pour vendre votre licence IV, vous pouvez passer une annonce dans le journal L'Hôtellerie.
Vous pouvez aussi contacter des cabinets d'affaires spécialisés dans ce genre de
transaction et notamment prendre contact avec les cabinets suivants :
Delmas Ethuin
22, rue de l'Abbé Carton
75014 Paris
Tél. : 01 45 39 30 71
Fax : 01 43 95 03 15
E-mail : francois-ethuin@wanadoo.fr
Web : www.delmas-ethuin.fr
Licence IV - Salvan
33 bis, avenue Duquesne
75007 Paris
Tél. : 01 45 50 20 30
Fax : 01 45 50 20 24
E-mail : salvan.licence@wanadoo.fr
Contact : Thierry Salvan zzz66b zzz24 zzz26v zzz28
Pouvez-vous m'éclairer sur le point suivant : un arrêt de travail pour maladie suspend-t-il les droits aux congés payés ? J'ai été en arrêt pour maladie pendant une période de 5 mois. Mon employeur ne me paye que 19 jours de congés payés. Est-ce normal ? (D.N. de Lyon)
En matière de congés payés, le principe est que les salariés ont droit à un congé
annuel payé de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif accompli chez le même
employeur entre le 1er juin de l'année précédente jusqu'au 31 mai de l'année en cours.
On commence donc par comptabiliser ses droits à congés payés, pour pouvoir ensuite les
prendre à partir du 1er mai de l'année en cours.
Il faut donc en principe travailler pour obtenir des congés. Mais il est vrai que
certaines absences sont assimilées à un temps de travail effectif pour le calcul des
congés payés. Le salarié, bien qu'absent de l'entreprise, verra le temps de son absence
pris en compte pour le calcul de son congé, il s'agit par exemple, d'une femme qui part
en congé de maternité.
Par contre, l'absence pour maladie ne donne pas droit à des congés payés. A la lecture
des informations que vous nous donnez, vous avez été absent pendant une période de 5
mois, ce qui correspond à peu près aux congés payés auxquels vous avez droit. zzz60c
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L'Hôtellerie n° 2728 Hebdo 26 Juillet 2001